La question de la révision de la Constitution fera certainement figure de thème favori des partis politiques à partir de la prochaine rentrée sociale et politique. Des signes avant- coureurs sont déjà là et attestent de l'importance que prendra ce thème dans le débat qui s'annonce sans doute passionnant et passionné.
La question de la révision de la Constitution fera certainement figure de thème favori des partis politiques à partir de la prochaine rentrée sociale et politique. Des signes avant- coureurs sont déjà là et attestent de l'importance que prendra ce thème dans le débat qui s'annonce sans doute passionnant et passionné.
C'est le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, qui a évoqué la question de la révision de la Constitution et, du coup, relancé le débat. Aboudjerra a, ainsi, plaidé en faveur de l'institution d'une commission indépendante qui sera chargée de rédiger le projet de la prochaine Constitution. Le chef du MSP, qui s'exprimait devant les membres du conseil consultatif de son parti, entendait sans doute adresser un message clair au pouvoir. Car pour Aboudjerra Soltani, qui semble s'impatienter, il est sans doute exclu de laisser le champ libre au pouvoir pour agir à sa guise s'agissant de l'épineux dossier de la révision de la Constitution. Dans l'esprit du leader du MSP la classe politique, toutes tendances confondues, doit avoir son mot à dire dans l'ensemble du processus devant mener à la révision constitutionnelle. En somme des représentants des partis politiques devraient siéger au sein de cette commission afin, sans doute, de garantir une certaine diversité à même de permettre d'avoir un large consensus. De plus, le chef du MSP a explicitement fait son choix s'agissant du mode d'adoption de cette nouvelle Constitution. Il a, en effet, opté pour le referendum. Une option qui laisse clairement entendre que l'Assemblée populaire nationale (APN) n'est pas habilitée a se substituer à la volonté populaire. Et pour cause, Aboudjerra Soltani demande même la dissolution de cette assemblée issue des élections législatives du 10 mai dernier. En vérité, le référendum est l'option défendue par les partis politiques, notamment ceux de l'opposition qui ne font pas confiance à l'APN. Car cette APN, issue du scrutin législatif du 10 mai dernier, est fortement décriée. Certains poussent encore plus loin le bouchon puisque ils lui dénient toute légitimité du fait, faut il encore le rappeler, des circonstances ayant accompagné son élection. L'élection de l'APN s'est surtout caractérisée, aux yeux des partis de l'opposition, par la fraude massive qui a permis au FLN de rafler la mise, suivi en deuxième position par le RND. Les deux partis disposent de la majorité absolue, d'où les craintes, fort justifiées au demeurant, de l'opposition qui pencherait plutôt en faveur du référendum. Car au sortir des dernières élections legislatves l'opposition, presque unanime, a accusé le pouvoir d'avoir organisé une fraude massive au profit des deux partis suscités. Ce qui, du coup, disqualifie quelque peu l'APN. Pour l'heure la classe politique attend des signes de la présidence de la République, car c'est le président de la République qui s'est engagé à maintes reprises d'ailleurs à faire une revision profonde de la Constitution et ce , comme il l'a indiqué , après l'élection d'une nouvelle assemblée. Et pour ce faire, Abdelaziz Bouteflika a même parlé de l'institution d'une commission nationale. Une commission «à laquelle participeront les courants politiques agissants et des experts en droit constitutionnel» a indiqué le chef de l'Etat dans son discours à la nation du 15 avril 2011 en précisant que la commission «me fera des proposions dont je m'assurerai de la conformité ave les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l'approbation du Parlement ou à vos suffrages par voie référendaire». Un processus qui risque de prendre beaucoup de temps alors que la classe politique commence a donner des signes d'impatience .
C'est le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, qui a évoqué la question de la révision de la Constitution et, du coup, relancé le débat. Aboudjerra a, ainsi, plaidé en faveur de l'institution d'une commission indépendante qui sera chargée de rédiger le projet de la prochaine Constitution. Le chef du MSP, qui s'exprimait devant les membres du conseil consultatif de son parti, entendait sans doute adresser un message clair au pouvoir. Car pour Aboudjerra Soltani, qui semble s'impatienter, il est sans doute exclu de laisser le champ libre au pouvoir pour agir à sa guise s'agissant de l'épineux dossier de la révision de la Constitution. Dans l'esprit du leader du MSP la classe politique, toutes tendances confondues, doit avoir son mot à dire dans l'ensemble du processus devant mener à la révision constitutionnelle. En somme des représentants des partis politiques devraient siéger au sein de cette commission afin, sans doute, de garantir une certaine diversité à même de permettre d'avoir un large consensus. De plus, le chef du MSP a explicitement fait son choix s'agissant du mode d'adoption de cette nouvelle Constitution. Il a, en effet, opté pour le referendum. Une option qui laisse clairement entendre que l'Assemblée populaire nationale (APN) n'est pas habilitée a se substituer à la volonté populaire. Et pour cause, Aboudjerra Soltani demande même la dissolution de cette assemblée issue des élections législatives du 10 mai dernier. En vérité, le référendum est l'option défendue par les partis politiques, notamment ceux de l'opposition qui ne font pas confiance à l'APN. Car cette APN, issue du scrutin législatif du 10 mai dernier, est fortement décriée. Certains poussent encore plus loin le bouchon puisque ils lui dénient toute légitimité du fait, faut il encore le rappeler, des circonstances ayant accompagné son élection. L'élection de l'APN s'est surtout caractérisée, aux yeux des partis de l'opposition, par la fraude massive qui a permis au FLN de rafler la mise, suivi en deuxième position par le RND. Les deux partis disposent de la majorité absolue, d'où les craintes, fort justifiées au demeurant, de l'opposition qui pencherait plutôt en faveur du référendum. Car au sortir des dernières élections legislatves l'opposition, presque unanime, a accusé le pouvoir d'avoir organisé une fraude massive au profit des deux partis suscités. Ce qui, du coup, disqualifie quelque peu l'APN. Pour l'heure la classe politique attend des signes de la présidence de la République, car c'est le président de la République qui s'est engagé à maintes reprises d'ailleurs à faire une revision profonde de la Constitution et ce , comme il l'a indiqué , après l'élection d'une nouvelle assemblée. Et pour ce faire, Abdelaziz Bouteflika a même parlé de l'institution d'une commission nationale. Une commission «à laquelle participeront les courants politiques agissants et des experts en droit constitutionnel» a indiqué le chef de l'Etat dans son discours à la nation du 15 avril 2011 en précisant que la commission «me fera des proposions dont je m'assurerai de la conformité ave les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l'approbation du Parlement ou à vos suffrages par voie référendaire». Un processus qui risque de prendre beaucoup de temps alors que la classe politique commence a donner des signes d'impatience .
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Posté Le : 01/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamal Hamed
Source : www.lemidi-dz.com