Algérie

Les islamistes exigent un nouveau gouvernement pour diriger les élections



Les islamistes exigent un nouveau gouvernement pour diriger les élections
Les mesures prises par l'Etat pour garantir des élections libres et transparentes ne semblent toujours pas convaincre certains mouvements politiques.
Afin de contourner leurs déficiences et lacunes, ces formations multiplient ces derniers jours leur propagande, menaçant de ne pas participer aux prochaines législatives si un gouvernement «neutre» n'est pas désigné pour organiser ces élections. En effet, ces mouvements, qui ne disposent même pas de programme politique fiable en mesure de séduire les électeurs, tentent d'exercer des pressions sur le président de la République, lui réclamant de dissoudre l'actuel gouvernement et la désignation d'un autre, pour diriger les prochaines élections. «Nous boycotterons les prochaines élections législatives si le président de la République ne met pas fin à l'actuel gouvernement et désigne un autre», a indiqué un responsable d'El-Islah. Ce dernier n'a pas manqué de fixer un ultimatum au chef de l'Etat pour mettre sa menace à exécution. «Nous attendrons jusqu'à la convocation du corps électoral, si nos revendications ne sont pas prises en considération, nous serions obligés de ne pas prendre part aux prochaines élections», a indiqué M. Hamlaoui Akouchi, le secrétaire général d'El-Islah, sur les colonnes d'un quotidien arabophone. C'est le même cas pour les dirigeants du mouvement Ennahda qui veulent la même chose. En ce qui concerne M. Menasra, il réclame la venue d'observateurs d'Europe, des Etats-Unis d'Amérique et des Nations unies, rejetant ceux de la Ligue arabe et de l'Union africaine. En plus des mouvements islamistes, c'est le responsable d'un nouveau parti qui vient à peine d'être créé de demander la nomination d'un autre gouvernement. M. Bounedjma, président du FNJS, a même demandé aux ministres de M. Ouyahia de déposer leur démission, pour permettre selon lui de nommer un gouvernement neutre. A entendre parler ces responsables de mouvements, n'importe qui pourrait croire que l'Algérie vient à peine de jouir de son indépendance et c'est pour cette raison qu'il lui faut un gouvernement de transition pour diriger les élections ' Faut-il donc rappeler à ces responsables que l'Algérie est indépendante depuis le 5 juillet 1962. Même les élections tenues au Soudan et qui ont permis la création d'un deuxième Etat ont été organisées par le gouvernement en place et les opposants n'ont pas émis des revendications similaires aux mouvements cités plus haut. Faut-il également rappeler à ces responsables que leurs mouvements à caractère religieux sont anticonstitutionnels ' Il semblerait bon donc pour ces mouvements de se mettre en veilleuse car en principe, c'est à leurs mouvements de disparaître et non le gouvernement ou l'administration du pays.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)