Les islamistes sont de nouveau en croisade. Cette fois-ci ils sont partis en guerre contre la commercialisation des boissons alcoolisées à travers l'octroi d'autorisations pour l'ouverture de bars et de débits de boissons.Les islamistes sont de nouveau en croisade. Cette fois-ci ils sont partis en guerre contre la commercialisation des boissons alcoolisées à travers l'octroi d'autorisations pour l'ouverture de bars et de débits de boissons.C'est en effet une véritable levée de boucliers des islamistes, toutes tendances confondues, contre des mesures qui favoriseraient la « dépravation » de la société. Des salafistes aux Frères musulmans c'est le même refrain : Non à la « libéralisation » de la commercialisation des boissons alcoolisées.Cette nouvelle montée au créneau des islamistes trouve son origine dans une information publiée par un journal arabophone selon laquelle le ministère du Commerce aurait supprimé la licence de la vente d'alcools en gros. Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, est, depuis, la cible préférée des islamistes. Une campagne est menée tambour battant et Amara Benyounès est taxé de tous les qualificatifs. Les salafistes sont les premiers a avoir ouvert le feu contre le représentant du gouvernement. Des représentants de partis politiques et d'associations, à l'exemple de l'association des oulémas algériens leur ont alors emboîté le pas.Amar Benyounès, on s'en doute, est diabolisé. Cette affaire, qui n'en est pas une en vérité, est en train de prendre des contours politiques. Elle s'est en effet invitée à l'APN. Et c'est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et non Amara Benyounès, qui est interpell . A travers une question orale la députée Noura Kharbouche, affiliée au MSP, interpelle Sellal sur ce qu'elle considère une « campagne de promotion officielle menée par quelques secteurs ministériels comme le ministère du Commerce, en faveur de la vente des boissons alcolisées ern levant touts les obstacles » qui entrent dans la régulation de l'activité.Dans sa question, cette députée a rappelé que l'Algérie est un pays musulman comme l'indique clairement toutes les lois du pays. Elle a en outre accusé le gouvernement de faire dans la provocation contre le peuple algérien en encourageant la libéralisation de cette activité. Noura Kharbouche s'est par ailleurs frontalement attaquée au ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lequel a, selon la députée, préféré garder le silence sur cette question. Interpellant toujours le Premier ministre, elle s'est interrogée sur le pourquoi de la non intégration de ces mesures dans la loi de finances complémentaire qui sera soumise au Parlement à l'avenir.Cette campagne n'a peut-être pas lieu d'être puique le ministère du Commerce a démenti ces informations selon lesquelles Amara Benyounès aurait saisi par écrit les autorités compétentes, à l'effet de supprimer la licence de vente d'alcool en gros. Selon des responsables du ministère du Commerce cette information est totalement infondée puisqu'il n'y a jamais eu d'instruction ministérielle autorisant la vente en gros de boissons alcoolisées.Les responsables du ministère ont, dans leurs déclarations aux médias, accusé un journal arabophone d'avoir carrément produit un faux document pour tromper l'opinion publique. Une accusation grave s'il en est contre un journal qui n'a jamais, il faut le dire, fait du respect de la déontologie une ligne de conduite.C'est en effet une véritable levée de boucliers des islamistes, toutes tendances confondues, contre des mesures qui favoriseraient la « dépravation » de la société. Des salafistes aux Frères musulmans c'est le même refrain : Non à la « libéralisation » de la commercialisation des boissons alcoolisées.Cette nouvelle montée au créneau des islamistes trouve son origine dans une information publiée par un journal arabophone selon laquelle le ministère du Commerce aurait supprimé la licence de la vente d'alcools en gros. Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, est, depuis, la cible préférée des islamistes. Une campagne est menée tambour battant et Amara Benyounès est taxé de tous les qualificatifs. Les salafistes sont les premiers a avoir ouvert le feu contre le représentant du gouvernement. Des représentants de partis politiques et d'associations, à l'exemple de l'association des oulémas algériens leur ont alors emboîté le pas.Amar Benyounès, on s'en doute, est diabolisé. Cette affaire, qui n'en est pas une en vérité, est en train de prendre des contours politiques. Elle s'est en effet invitée à l'APN. Et c'est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et non Amara Benyounès, qui est interpell . A travers une question orale la députée Noura Kharbouche, affiliée au MSP, interpelle Sellal sur ce qu'elle considère une « campagne de promotion officielle menée par quelques secteurs ministériels comme le ministère du Commerce, en faveur de la vente des boissons alcolisées ern levant touts les obstacles » qui entrent dans la régulation de l'activité.Dans sa question, cette députée a rappelé que l'Algérie est un pays musulman comme l'indique clairement toutes les lois du pays. Elle a en outre accusé le gouvernement de faire dans la provocation contre le peuple algérien en encourageant la libéralisation de cette activité. Noura Kharbouche s'est par ailleurs frontalement attaquée au ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lequel a, selon la députée, préféré garder le silence sur cette question. Interpellant toujours le Premier ministre, elle s'est interrogée sur le pourquoi de la non intégration de ces mesures dans la loi de finances complémentaire qui sera soumise au Parlement à l'avenir.Cette campagne n'a peut-être pas lieu d'être puique le ministère du Commerce a démenti ces informations selon lesquelles Amara Benyounès aurait saisi par écrit les autorités compétentes, à l'effet de supprimer la licence de vente d'alcool en gros. Selon des responsables du ministère du Commerce cette information est totalement infondée puisqu'il n'y a jamais eu d'instruction ministérielle autorisant la vente en gros de boissons alcoolisées.Les responsables du ministère ont, dans leurs déclarations aux médias, accusé un journal arabophone d'avoir carrément produit un faux document pour tromper l'opinion publique. Une accusation grave s'il en est contre un journal qui n'a jamais, il faut le dire, fait du respect de la déontologie une ligne de conduite.
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Posté Le : 08/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KAMAL HAMED
Source : www.lemidi-dz.com