Algérie

Les investisseurs en agriculture reprennent confiance



Depuis l'installation du nouveau wali de Djelfa, tout semble prendre une bonne tournure. Au bonheur des investisseurs, les verrous et goulots d'étranglement commencent à sauter l'un après l'autre. La confiance s'installe.Le discernement entre le bon grain et l'ivraie se fait. Les décisions justes et promptes font le quotidien de certaines directions exécutifs et le cabinet du wali. Au bonheur des investisseurs réels, tous les arrêtés qui étaient en rétention dans des tiroirs depuis deux à trois décades sont sortis et font le bonheur des agriculteurs. Toute cette démarche est l'?uvre d'une personne, en l'occurrence le wali de Djelfa. La machine se mettra en route, c'est certain. Djelfa alimentera une bonne partie de l'Algérie. Ce jeudi le wali a chargé le directeur des services agricoles d'inviter à une séance de travail les principaux intervenants dans le secteur de l'agriculture. Oui, une séance de travail. Il demande aux présents d'exposer leurs problèmes. Certains comme les mises en service ou sous tension de l'électricité ont été résolus sur place. Le représentants de la SDC était confus et ne pouvait pas trouver d'explication aux retards. De ce climat de probité et responsable, les investisseurs ou les représentants ont commencé à faire des propositions d'organisation en système coopératif ou la redynamisation des conseils interprofessionnels avec une coordination genre conseil de wilaya de l'agriculture et du développement rural. Le wali en trouvant des solutions aux problèmes posés par certains investisseurs, il exigera des contrats de performance. Les investisseurs en agriculture et en industrie agroalimentaire avaient le moral au beau fixe. Alors qu'il n'y a pas longtemps, personne ne pariait plus sur le moral des investisseurs dans l'agriculture en la wilaya de Djelfa. Les lenteurs bureaucratiques, la chipa imposée, la concussion et tant d'autres moyens de pression et de soustraction de bakchich faisait des investisseurs les pigeons des agents mobilisés par l'Etat pour «les «aider». Ils les ont bien «aidés». Avant d'entamer cet article je voulais citer un exemple d'une situation vécue. C'est l'histoire réelle d'un bon investisseur qui au nord de la wilaya de Djelfa. Il faisait de l'extension de son exploitation un devoir à chaque fin de bon exercice. Il lui fallait pour une nouvelle parcelle l'introduction de l'électricité pour alimenter ses pompes afin d'assurer une irrigation de ses vergers. La demande fut déposée apurès de la Sonelgaz district local. Le préposé lui a établi un devis pour tirer une nouvelle ligne en parallèle sur plusieurs centaines de mètres, alors qu'il était possible de faire l'extension sur 28 m. C'est-à-dire même pas un poteau de plus. Il a fallu intervenir auprès de la direction de wilaya en notre présence pour que le devis soit révisé. La facture estimative passe des millions de dinars vers une somme étudiée et acceptable. Ce qui laisse comprendre qu'un simple agent qui doit réaliser une simple tâche doit soutirer un bakchich. Si non le dossier peut être égaré ou dormir pendant longtemps. Ce n'est plus le règne des sangsues. L'eau devient de plus en plus limpide, propre ou il n'est plus question d'engraisser les cochons à l'eau claire. Le président de la République et les différents ministres des Finances ont à chaque fois rappelé que l'agriculture n'est pas imposable. Surtout celle qui exposée aux avaries. Les percepteurs d'impôts dans les RCD secondaires établissent des avertissements fiscaux aux agriculteurs. Ils utilisent ce moyen comme levier de chantage pour soutirer une concussion.


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