Algérie

Les intendants comptent saisir la nouvelle assemblée



Les intendants des établissements scolaires comptent saisir le nouveau Parlement si la tutelle campe sur sa position de ne pas répondre favorablement à leurs revendications, notamment la révision de leur statut particulier, selon la Coordination nationale des personnels d'intendance de l'éducation (CNPIE).
Une démarche que les membres du conseil national de la corporation n'excluent pas si le ministère de l'Education nationale continue à temporiser. Mécontents des amendements portés au statut particulier, ils dénoncent la non-satisfaction de leur demande par la tutelle en dépit de nombreuses actions de protestation organisées durant toute l'année scolaire.
L'attitude de la tutelle les a donc contraints à maintenir leur contestation avec des sit-in et des rassemblements pacifiques mais souvent réprimés par les forces de l'ordre.
Par ailleurs et à l'approche de la fin de l'année scolaire, les intendants ont, lors de leur dernière rencontre nationale tenue les 25 et 26 mai à Alger, évalué l'impact de leurs actions ainsi que les nouvelles formes à donner à leur contestation. Ainsi, les intendants promettent une rentrée prochaine «mouvementée et marquée par des contestations des personnels de l'éducation».
Accusant la tutelle d'être derrière cette situation, les intendants lui reprochent le mépris affiché à leur égard et déplorent la discrimination dont ils sont victimes. Ils estiment ne pas avoir les mêmes droits que les autres personnels de l'éducation et s'interrogent sur le pourquoi de leur «exclusion» dans le statut particulier des travailleurs de l'éducation.
Les revendications des intendants s'articulent autour de la révision de leur statut particulier, la révision de leurs salaires, le droit aux indemnités d'expérience et de performances pédagogiques (IEPP) et l'indemnité de documentation pédagogique (IDP) dont ils sont privés.
Malgré les voix de protestation qui s'étaient élevées depuis plus de deux ans, ces revendications restent toujours en suspens. Il est à souligner que des correspondances dans lesquelles les économes déplorent «leur situation» ont été adressées aussi au président de la République, au Premier ministre, à la tutelle et à la direction de la Fonction publique.




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