Les chutes de pluie et de neige qui se sont abattues tout au long du mois de février sur plusieurs régions du pays n'ont pas épargné le Parc national de Chréa.Au moment où chacun tentait d'apporter sa contribution pour venir en aide aux gens bloqués sur les routes ou dans leurs maisons, les responsables du Parc national de Chréa procédaient à une évaluation de la situation de la faune et de la flore. Après quatre jours de pluies et de neiges, les rares personnes qui ont pu rejoindre la route soit pour regagner la station de Chréa pour se rendre à Blida ont remarqué la présence de certains mammifères qui rôdaient à la recherche de nourriture. D'ailleurs, si le personnel du Parc a retrouvé un renard blessé car tombé dans un un piège, des membres d'une famille ont été chargés par un sanglier, et fort heureusement, une seule personne a été blessée. Le parc de Chréa, qui chevauche sur trois wilayas, à savoir Blida, Médéa et Aïn Defla, fait partie des huit parcs nationaux créés à l'échelle nationale, et chacun d'eux représente un écosystème particulier. «23% de la faune existant à travers l'ensemble du territoire national se trouve au Parc national de Chréa», nous précisera Dahel Ramdane, directeur du parc qui affirmera que lui et son équipe attendent avec intérêt le retour du beau temps pour connaître la réaction de chacune des espèces aussi bien en ce qui concerne la faune que la flore. A ce propos, notre interlocuteur nous dira que le parc de Chréa est l'un des territoires les plus protégés et où subsiste une couverture végétale diversifiée. « Les inventaires ont démontré la grande richesse floristique et taxonomique de ses écosystèmes estimée à plus de 794 variétés dont certaines sont rares. S'agissant des espèces animales, outre certains qui immigrent ou celles connus pour leur hibernation, tels les reptiles, le parc a recensé au cours de ces dernières années plusieurs types d'oiseaux dont certains se sont habitués au climat de la région. Dehel Ramdane nous affirma que durant les premiers jours des intempéries, il avait remarqué qu'un oiseau volait d'un arbre à l'autre à la recherche de nourriture, dont la chenille processionnelle, que l'épaisse couche de neige recouvrait. Quant aux signes qui faisaient l'attraction des gorges de la Chiffa, leur comportement n'a presque pas changé, affirme-t-on. On a appris, par ailleurs, qu'en temps normal, les singes vivaient chacun de son côté, mais cette fois-ci, alors qu'il est connu que ces mammifères résistent au climat, ils se sont mis à l'abri des pluies et de la neige en attendant le retour du mal dominant ou de la mère partie à la recherche de la nourriture. Quoiqu'il en soit, ce changement de climat est considéré comme une expérience pour les jeunes cadres du Parc de Chréa dans le suivi de la faune et de la flore. Ce sera également une occasion pour les étudiants et les chercheurs d'approfondir leurs connaissances de certaines espèces.
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Posté Le : 25/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : A B M
Source : www.lnr-dz.com