Les instructions de Sellal bafouées !

Au moment où le Premier ministre parle de la nécessité d'encourager l'investissement pour parer à la crise de la chute du pétrole, des opérateurs privés font face à d'étranges blocages administratifs au niveau de la wilaya d'Alger. Il s'agit, en effet, d'une vingtaine d'investisseurs qui ont acheté au prix fort des locaux commerciaux auprès de la Régie foncière (Epic de la wilaya d'Alger) et qui font l'objet d'entraves bureaucratiques depuis plusieurs mois. Parmi eux, figurent des Algériens jusque-là établis à l'étranger et qui sont rentrés au pays pour créer de la richesse et de l'emploi.Ainsi, une grande clinique d'ophtalmologie, une boulangerie et viennoiserie industrielle, des ateliers de décoration, de grandes surfaces... à la cité 80-Logements de Béni Messous n'attendent plus que les autorisations d'exploitation par cette même Epic de la wilaya d'Alger. "J'ai versé plus de 250 millions de centimes pour l'acquisition d'un local, suivant un ordre de versement dûment établi par la Régie foncière d'Alger, en date du 4 juin 2013. À ce jour, je n'ai eu ni PV d'installation ni autorisation d'aménagement. Pire encore, ils m'ont dit qu'ils n'ont pas trouvé la trace de mon virement. L'argent a disparu paraît-il. J'ai fourni l'avis de virement, mais rien n'a changé. On me demande de payer plus... en fonction de nouvelles tarifications. Après la réunion de Sellal avec les walis, j'ai cru vraiment que la situation allait se débloquer et que l'administration allait suivre ses instructions. Aujourd'hui, je ne cherche qu'à récupérer mon argent et repartir à l'étranger...", explique une dame, documents et preuves à l'appui (Liberté détient des copies).