C’est après «le refus» des différentes autorités concernées du pays de rétablir Ahmed Badaoui dans ses droits que le comité prévoit «d’internationaliser l’affaire», en saisissant l’Organisation internationale du travail (OIT), le Comité des droits de l’homme de l’ONU et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Aucune date n’a été pour autant avancée. Ex-membre dirigeant de l’UGTA, Ahmed Badaoui est suspendu depuis novembre 2005 de ses activités syndicales au motif de «troubles graves à l’ordre public». Il est, depuis, sans salaire et sans aucune indemnité.
Depuis sa suspension, la direction des douanes a déposé huit plaintes contre lui, lesquelles se sont soldées par six relaxes et deux classements purs et simples, les dossiers étant vides, selon le comité. L’affaire Badaoui relève d’une «cabale politique», selon les animateurs du comité. Si ce syndicaliste, soutenu par des animateurs du comité qui porte son nom, a saisi les hauts responsables du pays – DG des Douanes, Présidence, Premier ministère, SG de l’UGTA, ministre des Finances, ministre du Travail –, réclamant sa «pleine réhabilitation», aucune réponse favorable ne lui a été réservée.
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Posté Le : 05/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hocine Lamriben
Source : www.elwatan.com