Algérie

Les inquiétudes des spécialistes



L'"accalmie sur le front épidémique peut être trompeuse. La situation est relativement calme. Relativement, car nous sommes déjà passés par une situation similaire au début de l'année", préviennent les spécialistesL'"accalmie sur le front épidémique peut être trompeuse. La situation est relativement calme. Relativement, car nous sommes déjà passés par une situation similaire au début de l'année", préviennent les spécialistes
Pour la première fois depuis le 11 octobre, le nombre de cas positifs quotidiens a dépassé le seuil de 100 en Algérie. Le bilan de vendredi a en effet fait état de 110 nouvelles infections recensées en 24 heures contre 91 nouveaux cas positifs jeudi, 79 cas mercredi, 87 nouveaux cas mardi et 81 nouvelles infections lundi. "L'accalmie sur le front épidémique peut être trompeuse", préviennent d'ailleurs les spécialistes. "La situation est relativement calme. Relativement car nous sommes déjà passés par une situation similaire au début de cette annéeLa situation est relativement calme. On était resté pratiquement entre 6 à 7 mois dans une situation stable, mais qui s'est rapidement dégradée avec une flambée des contaminations durant l'été", met en garde le docteur Lyes Merabet dans une déclaration, hier, à TSA. Le président du Syndicat des praticiens de santé publique (SNPSP) a publié vendredi sur son compte Facebook un appel à l'intention de la population et des autorités sanitaires invitant à la plu grande vigilance.
"Nous ne devons pas oublier ce que nous avons vécu il y a deux mois. Il est primordial d'adopter, à nouveau, le bon comportement en respectant les mesures de protection basiques et en augmentant le rythme de la vaccination qui nous épargnera les complications d'une nouvelle vague qui risque de nous atteindre rapidement", a écrit le docteur Merabet qui a accompagné son commentaire par des images de citoyens à la recherche de bouteilles d'oxygène au plus fort de la 3e vague du Covid de juillet-août derniers. Les craintes du docteur Merabet Les déplacements de la population de part et d'autre de la Méditerranée à la faveur du retour des vols et des traversées maritimes font craindre une reprise épidémique en Algérie, alerte le docteur Merabet dans sa déclaration à TSA. D'autant que certains pays d'Europe orientale et centrale vivent une recrudescence inquiétante du Covid-19 accentuée par le faible taux de vaccination. "On risque rapidement de connaître la situation que vivent ces pays", met en garde le praticien qui ne cache pas ses craintes pour ce qui est de l'Algérie où la vaccination anti-Covid est en train de marquer le pas. "Chez nous, ça sera peut-être plus compliqué malheureusement, car on ne respecte pas les mesures barrières. Nous constatons un relâchement total. C'est inexplicable et surtout irresponsable. Les autorités quant à elles donnent l'impression d'avoir baissé les bras et d'être dépassées par de tels évènements", déplore le docteur Lyes Merabet. "Ce comportement négatif, nous risquons de le payer très cher", avertit le médecin qui d'ailleurs fait état d'une "légère hausse des cas suspects ou confirmés atteints par le Covid ces derniers jours".
Le faible taux de vaccination au sein des catégories professionnelles suscite la désapprobation du président du SNPSP qui se prononce clairement en faveur d'une vaccination obligatoire pour les professionnels de la santé. "Cela dit, beaucoup de professionnels de la santé se sont fait vacciner", relativise toutefois le praticien. L'élargissement progressif du pass sanitaire est une piste suggérée par le docteur Lyes Merabet pour relancer la campagne de vaccination. "Je pense qu'on est obligé de passer par la mise en place de cette contrainte pour espérer relancer la campagne vaccinale", a-t-il ^ affirmé. Lundi, le ministre de la Santé a indiqué que 10,7 millions d'Algériens ont été vaccinés contre le Covid-19, dont 4,7 millions ont reçu les deux doses nécessaires pour atteindre l'immunité totale, pendant que 6 millions n'ont reçu qu'une seule dose. Parmi ces derniers, "certains ont renoncé à compléter leur schéma vaccinal", a déploré Abderrahmane Benbouzid.
Pour la première fois depuis le 11 octobre, le nombre de cas positifs quotidiens a dépassé le seuil de 100 en Algérie. Le bilan de vendredi a en effet fait état de 110 nouvelles infections recensées en 24 heures contre 91 nouveaux cas positifs jeudi, 79 cas mercredi, 87 nouveaux cas mardi et 81 nouvelles infections lundi. "L'accalmie sur le front épidémique peut être trompeuse", préviennent d'ailleurs les spécialistes. "La situation est relativement calme. Relativement car nous sommes déjà passés par une situation similaire au début de cette annéeLa situation est relativement calme. On était resté pratiquement entre 6 à 7 mois dans une situation stable, mais qui s'est rapidement dégradée avec une flambée des contaminations durant l'été", met en garde le docteur Lyes Merabet dans une déclaration, hier, à TSA. Le président du Syndicat des praticiens de santé publique (SNPSP) a publié vendredi sur son compte Facebook un appel à l'intention de la population et des autorités sanitaires invitant à la plu grande vigilance.
"Nous ne devons pas oublier ce que nous avons vécu il y a deux mois. Il est primordial d'adopter, à nouveau, le bon comportement en respectant les mesures de protection basiques et en augmentant le rythme de la vaccination qui nous épargnera les complications d'une nouvelle vague qui risque de nous atteindre rapidement", a écrit le docteur Merabet qui a accompagné son commentaire par des images de citoyens à la recherche de bouteilles d'oxygène au plus fort de la 3e vague du Covid de juillet-août derniers. Les craintes du docteur Merabet Les déplacements de la population de part et d'autre de la Méditerranée à la faveur du retour des vols et des traversées maritimes font craindre une reprise épidémique en Algérie, alerte le docteur Merabet dans sa déclaration à TSA. D'autant que certains pays d'Europe orientale et centrale vivent une recrudescence inquiétante du Covid-19 accentuée par le faible taux de vaccination. "On risque rapidement de connaître la situation que vivent ces pays", met en garde le praticien qui ne cache pas ses craintes pour ce qui est de l'Algérie où la vaccination anti-Covid est en train de marquer le pas. "Chez nous, ça sera peut-être plus compliqué malheureusement, car on ne respecte pas les mesures barrières. Nous constatons un relâchement total. C'est inexplicable et surtout irresponsable. Les autorités quant à elles donnent l'impression d'avoir baissé les bras et d'être dépassées par de tels évènements", déplore le docteur Lyes Merabet. "Ce comportement négatif, nous risquons de le payer très cher", avertit le médecin qui d'ailleurs fait état d'une "légère hausse des cas suspects ou confirmés atteints par le Covid ces derniers jours".
Le faible taux de vaccination au sein des catégories professionnelles suscite la désapprobation du président du SNPSP qui se prononce clairement en faveur d'une vaccination obligatoire pour les professionnels de la santé. "Cela dit, beaucoup de professionnels de la santé se sont fait vacciner", relativise toutefois le praticien. L'élargissement progressif du pass sanitaire est une piste suggérée par le docteur Lyes Merabet pour relancer la campagne de vaccination. "Je pense qu'on est obligé de passer par la mise en place de cette contrainte pour espérer relancer la campagne vaccinale", a-t-il ^ affirmé. Lundi, le ministre de la Santé a indiqué que 10,7 millions d'Algériens ont été vaccinés contre le Covid-19, dont 4,7 millions ont reçu les deux doses nécessaires pour atteindre l'immunité totale, pendant que 6 millions n'ont reçu qu'une seule dose. Parmi ces derniers, "certains ont renoncé à compléter leur schéma vaccinal", a déploré Abderrahmane Benbouzid.


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