Algérie

Les inquiétudes d'Alger et de l'ONU



Les inquiétudes d'Alger et de l'ONU
L'Algérie, chef de file de la médiation dans le dialogue intermalien, représentée par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et l'Onu, par la voix de son représentant au Mali, Hamdi Mongi, chef de la Minusma, ont souligné, jeudi soir dans un communiqué conjoint, que les développements «extrêmement préoccupants» survenus au nord du Mali sont «de nature à mettre en péril le processus de paix en cours à Alger». «M. Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, chef de file de la médiation, et M. Hamdi Mongi, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies (ONU) au Mali et chef de la Minusma, ont mené avec différentes parties concernées des consultations sur les développements extrêmement préoccupants (affrontements entre mouvements touareg et milices Gatia) ayant marqué ces derniers jours la localité de Tabankort ainsi que sur le climat de tension et d'insécurité qui prévaut dans la région», selon le texte du communiqué conjoint.«De ces consultations, s'est dégagé le constat que ces développements sont de nature à mettre en péril le processus de paix en cours à Alger», ont souligné les deux parties, rappelant les obligations de toutes les parties, en vertu du droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne la protection des personnes civiles en temps de conflit armé.De leurs côtés, les parties consultées ont tenu à réaffirmer «leur engagement pour la paix et souligner leur attachement aux dispositions de l'accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014 et ses modalités de mise en oeuvre du 13 juin 2014 ainsi que la déclaration de cessation des hostilités du 24 juillet de la même année», précise-t-on de même source.Le chef de la diplomatie algérienne et le représentant onusien ont exhorté les différentes parties à «favoriser la création d'un climat de sérénité et de confiance nécessaire à la reprise, dans le courant du mois de février, du processus de paix en cours en vue de parvenir dans les meilleurs délais à un accord global et définitif, seul à même de permettre le rétablissement de la paix et la lutte efficace contre le terrorisme et le crime organisé». Ils ont, dans ce sens, appelé à «la cessation immédiate des hostilités, l'arrêt de tout acte de harcèlement et de violence envers la population civile, le respect de la libre circulation des personnes et des biens et l'arrêt de tout acte ou propos provocateur pouvant nuire au renforcement de la confiance entre les parties».




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