Les ingénieurs en grève

  Cette action a été initiée au lendemain du mouvement de contestation né à  Alger autour d'une même revendication, «annulation du décret  10-315 du 13 décembre 2010 relatif à  la grille des niveaux de qualification», pour demander la valorisation du diplôme d'ingénieur classique qui, selon les étudiants dont quelques-uns se sont déplacés, la veille, au siège de la rédaction, est défavorisé avec l'introduction du nouveau système LMD.
Les étudiants de cet institut attestent que leur mouvement a été organisé en dehors des organisations estudiantines traditionnelles. Aussi, dans un fax envoyé en début de semaine, ces mêmes étudiants indiquent que leur mouvement de grève allait se poursuivre. En début de semaine, les étudiants en ingéniorat de l'USTO Mohamed Boudiaf ont, à  leur tour, bloqué l'accès à  l'enceinte universitaire  pour revendiquer, eux aussi, la valorisation du diplôme d'ingénieur.
Les étudiants en ingéniorat et architecture (système classique), avaient entamé cette grève pour, entre autres revendications liées aux conditions de travail, protester contre la même grille indiciaire des traitements et des régimes de rémunération des fonctionnaires définie par le même décret. Ces protestataires exigent de ce fait l'alignement entre le diplôme d'ingénieur (système classique) et celui du master (système LMD). M. Boudia, recteur par intérim, leur a indiqué qu'une conférence nationale des chefs d'établissement, présidée par le ministre de l'Enseignement supérieur allait se tenir le jeudi 17 février au siège du ministère pour examiner les préoccupations exprimées par les étudiants en cours de formation dans le cycle d'ingénieur d'Etat. Cependant ces derniers avaient déclaré auparavant que leur grève allait àªtre maintenue.