Algérie

Les infos, la rumeur et l'intox!


Depuis l'ouverture de la liberté d'expression, en 1988, nos jeunes journalistes se mirent au volant d'une puissante «cylindrée», démarrèrent en trombe, et feu sur tout ce qui bougeait! Ils voulurent même doubler les chevronnés Européens, les Français en tête, et nous avions eu droit à notre «Canard enchainé», avec pour titre «El Manchar» et des titres alléchants.Malheureusement, le fric entra en jeu, via la pub, et les groupes de journaux, montés par la sueur, l'envie et la légitime ambition à vouloir être le 1er dans le monde arabe, fondirent sous l'infernal dard! Ne restèrent debout que les quelques journaux au long souffle. Cahin-caha, la presse nationale fit de faux bonds, pour retomber sur ses pieds, de temps à autres. Les scoops étaient rares! Ne l'étaient vraiment que lorsque des nouvelles étaient annoncées pour détruire l'Autre, celui qui tenait tète au «régime en place»! Mais voilà, que l'ère d'Abdelaziz Bouteflika se termina sur la volonté du peuple, qui, sous la houlette, du «Hirak authentique», fut poussé vers la sortie, avant même la fin du 4ème mandat! Depuis maintenant 40 mois, les scoops commençaient et se terminaient avec la fin des procès de la «bande anticonstitutionnelle», avec les Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et autres Abdelmadjid Sidi Saïd.
Entre-temps, la justice fut ballotée, le temps de l'arrivée de la tenue de vrais procès publics! Il fallut beaucoup de temps pour les citoyens pour croire en l'action de la justice! On parla même de l'existence d'un tunnel «rue de la Liberté/domicile des pontes du pouvoir, poursuivis», car pour ces gens, il était impossible pour les suspects, d'être traités comme des délinquants, des voyous, des mafieux et des accusés à surveiller de très près! Un peu plus tard, on parlera d'Ahmed Ouyahia, l'ex-1er ministre de Bouteflika, qui serait libre à... Oran! Ah, cette pseudo-tragi-comique, liberté d'expression!
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