Algérie

Les industriels et l’exportation!



Les industriels sont tenus, à l’avenir, (de manière indirecte) à affecter un taux entre 20 à 30% du volume de leur production à l’exportation vers les marchés extérieurs", a indiqué le ministre à l’ouverture d’une Journée d’études sur la Loi de finances 2020.

M. Rezig a souligné que son département ministériel s’attelle actuellement à "formuler des concepts régissant le domaine de l’exportation avec l’élaboration du plan national d’exportation, en collaboration avec les opérateurs économiques qui bénéficieront du soutien et de l’accompagnement de l’Etat".

"Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a veillé à la création d’un ministère délégué chargé du Commerce extérieur dans l’objectif d’accompagner les investisseurs et leur permettre d'accéder aux marchés extérieurs", a-t-il dit à ce propos.

Abordant longuement la question inhérente à la promotion des exportations hors hydrocarbures, le ministre s’est également engagé à "soutenir et à accompagner les exportateurs" à qui il a recommandé de "ne plus se justifier par des problèmes d'entraves et de contraintes qui font désormais partie du passé, dans la nouvelle Algérie", a-t-il estimé.


M. Rezig a affirmé, en outre, que les portes de son département ministériel "sont ouvertes à tous, y compris aux citoyens et aux hommes d’affaires, en vue d’examiner toutes les doléances et d’œuvrer à trouver les solutions idoines".

Le ministre du Commerce a précisé, à ce propos, que "des préparatifs sont en cours en vue de la tenue de rencontres et consultations avec les opérateurs économiques, exportateurs et importateurs, dans les jours à venir, pour s'entretenir notamment de sujets relatifs aux factures gonflées et aux importations anarchiques" et ce, a-t-il dit, suite à l’adoption du programme du Gouvernement par les deux chambres du Parlement.

"Il est impératif qu’industriels et agriculteurs assimilent parfaitement que l’orientation vers l’exportation n’a aucune relation avec un excédant de production ou une action conjoncturelle, mais plutôt une spécialisation", a affirmé Kamel Rezig, avant d'appeler les concernés à se "mobiliser et à œuvrer pour l’intégration des marchés extérieurs, représentés notamment par 53 marchés africains et 21 marchés arabes, au vue de la qualité du produit national", a-t-il soutenu.

Le ministre du Commerce a lancé, à ce titre, un appel aux industriels pour qu'ils tirent profit de l'opération de lancement effectif par l’Algérie de l’accord portant création de la zone de libre échange commercial africain (ZLECAF) prévu en juillet 2020, pour l’intégration intra-africaine, en s’engageant au respect des normes de qualité fixées pour ces marchés.

Par ailleurs, le ministre du Commerce, a déploré la "non exploitation des énormes ressources et opportunités dont l’Algérie dispose pour la promotion des exportations", imputant cette situation "à la non maîtrise du concept de marketing, contrairement aux états arabes et voisins" car, a-t-il souligné, "nous croyons que la méthode de commercialisation dans les marchés extérieurs est la même que celle dans le marché national".


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