Algérie

Les indices d'une relance



L'économie algérienne se démarquera durant l'année 2018 par une évolution perceptibleL'amélioration de l'activité économique est soutenue par plusieurs officines et organisations que ce soit au niveau local ou au niveau international.
Le baromètre de l'activité économique, étayé par le Forum des chefs d'entreprise (FCE), ou celui de groupe britannique d'experts en économie (OGB) l'a été aussi par la Banque mondiale qui conforte à travers ses prévisions l'économie algérienne dans sa marche vers une croissance qui avoisinerait les 3,6% d'ici la fin de l'année en cours.
Bref, l'économie algérienne se démarquera durant l'année 2018 par une évolution perceptible dans son exercice lié à sa performance dans le domaine industriel sans recourir à la manne pétrolière et ses fluctuations sur le marché international.
Le rapport que viennnent de ficeler les experts de l'économie nationale et qui a atterri au niveau du FCE précise que «l'indice de confiance global (tous secteurs d'activité économique confondus) termine l'année 2017 avec une valeur de -21 qui se rapproche de celle du mois de mars 2017, soit une amélioration de deux points par rapport au mois de novembre 2017 (-23) sans toutefois quitter la zone négative», atteste le rapport.
La lecture est surtout optimiste et fait de l'année en cours un élément d'ébauche pour une croissance économique plaidant pour un rééquilibrage de la balance commerciale qui en pâtit à cause de l'inflation drastique qui n'a pas quitté l'économie depuis deux années de façon successive. Ce constat est étayé par une approche comparative faisant de l'indice de croissance intersectorielle dans la chaîne industrielle son critère de choix. L'indice est mesuré de façon qu'il montre que le secteur de l'agroalimentaire est en tête de cette croissance telle que le rapport le présente et le dissèque. Dans ce sens, le baromètre de l'activité économique est surtout optimiste quant au secteur de l'agroalimentaire en soulignant qu'«une amélioration dans trois secteurs d'activités, a été enregistrée, notamment, celui des industries agroalimentaires (IAA), affichant une valeur négative de -8 en décembre contre -13 en novembre, soit une hausse de 5 points. Le secteur des services, qui a enregistré une valeur négative de -27 en décembre contre -31 en novembre, soit une hausse de 4 points. Enfin, le Btph, affichant une valeur négative de -9 en décembre contre -20 en novembre, soit une forte augmentation de 11 points», explique le rapport du baromètre de l'amélioration économique du FCE.
Dans un autre registre qui n'est pas loin de celui qui a été exprimé par les experts économiques chargés de faire les pronostics et les analyses économiques pour situer le baromètre de l'activité de cette dernière par secteur pour le compte du FCE, le groupe britannique d'experts en économie (OGB), avec un esprit d'analyse et d'évaluation qui rompt avec les constats péremptoires dépourvus d'objectivité et de discernement, souligne que «la reprise du secteur de l'énergie a continué à porter la croissance cette année. Les exportations d'énergie ont enregistré une hausse de 18% par rapport à l'année précédente durant les 10 premiers mois de 2017 pour atteindre 27,2 milliards de dollars selon les données officielles. Malgré la baisse de la production de pétrole et de gaz estimée à 2,7% pour 20», souligne l'étude sur la conjoncture de l'économie algérienne initiée par OGB.
Dans le même sillage qui plaide pour une relance économique sur fond de reprise de la croissance de l'activité industrielle en particulier et de l'économie nationale en général, l'institution de Bretton Woods, la Banque mondiale en l'occurrence, a annoncé ses prévisions quant aux perspectives économiques mondiales dans son rapport prévisionnel de l'année 2018, que «la croissance du PIB de l'Algérie devrait s'établir à 3,6% en 2018», contre 1% prévu dans sa dernière édition de juin 2017, soit une hausse de 2,6 points», indique le rapport de Bretton Woods.
Cette lecture prévisionnelle est faite sur la base d'une conjoncture qui se fait exprimer à travers les changements que vient de connaître le secteur industriel et aussi la hausse relative du prix du baril du pétrole qui avoisine les 70 dollars.
Toutes ces grilles qui vont dans le sens d'une lecture optimiste en termes de prévisions et de l'analyse de la conjoncture économique du pays, devrait faire réfléchir les pouvoirs publics à investir le volet qui constitue la pierre d'achoppement de la solidité économique d'un pays, qui est le volet social comme critère de développement humain et de sa consécration comme une vraie solidité qui donne à l'économie toute sa plénitude et sa force.
L'économie et ses soubassements ne peuvent être l'apanage de la seule croissance foncièrement indiciaire sans que cela ne soit corroboré par une démarche globale, à savoir l'équilibre social comme indice de toute croissance économique.


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