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Les incrustations de dentelle de Stella McCartney Fashion week parisienne



Les incrustations de dentelle de Stella McCartney                                    Fashion week parisienne
Le septième jour de la Fashion week parisienne qui s'est tenue, mardi dernier, a dévoilé la styliste Stella McCartney sport et sexy, Ungaro a retrouvé son ADN, Léonard a juxtaposé les imprimés d'orchidées et Valli a joué à outrance le relief des matières.
Sensuelle en filet façon maillot de basketteur, féminine dans des pyjamas de grand-père, la Britannique Stella McCartney relève ce pari avec un look pour l'été prochain, mêlant textiles sportswear, soies fluides et incrustations de dentelle. Les présents ont pu découvrir une robe tunique crème sans manche, fermée sur le buste par un motif ondulant d'une épaule à la hanche opposée. Ce motif récurrent s'inscrit sur des minirobes en crêpe de soie couleur huître, à savoir un gris très pâle, ou encre de Chine, dénudant parfois une épaule. Des incrustations de large résille s'insèrent dans la soie, épousant le mouvement. Enorme lunettes de soleil et chignons stricts de ballerines.
«Le sportswear et la lingerie sont deux univers que j'adore», confie la styliste en coulisses. «L'idée de les intégrer dans le luxe et la féminité me plaît beaucoup». De larges tailleurs-pantalons évoquent le confort des pyjamas d'hommes dans des soies caressantes, recouvrant des talons dorés. Ils sont parfois portés sous des vestes, empruntées au vestiaire masculin. «J'ai recherché un effet confort pour que les femmes se sentent autorisées à être elles-mêmes», explique cette mère de famille, mais aussi une touche de sensualité «pour fêter l'arrivée de l'été, dans une silhouette galbée, mais libre». Elle utilise aussi des imprimés de type Liberty en bleu glacier ou lie-de-vin.
«Je veux que les femmes soient naturellement sexy, pas besoin de faire de cinéma». Cette fashionista japonaise cherche le musée du Jeu de Paume où se déroule le défilé Léonard, une marque connue pour ses imprimés faits à la main qui se vend particulièrement bien en Asie, avec près de 200 boutiques au Japon. Dessinées par la styliste Véronique Leroy, les 47 silhouettes présentent des pastels rose et parme, mais aussi une série sable et beige dans des soies et jerseys, ou encore cet étrange éponge velours. Quelques robes courtes, plus évidentes à porter, offrent un camaïeu de bleu sur fond noir avant une explosion de couleurs tropicales, comme ces parkas toniques en taffetas de soie.
Giambattista Valli a choisi, de son côté, l'ivoire et l'argent pour sa collection destinée à d'éternelles quadras de luxe à l'élégance classique. Sur les robes en patchworks de brocarts aux tons pastels, favorisant parfois la broderie, le contraste joue davantage sur le relief des matières que sur la juxtaposition des couleurs. Fourrure neige et cuir blanc, petites ceintures argentées et des serpents s'enroulent autour des poignets et même des bras, comme autour de la cheville sur des sandales à talons. Des imprimés zèbre font leur apparition, ainsi que des manteaux blancs ajourés. Sur des robes blanches, l'usage économe de volants, sur un côté du buste par exemple, offre une impression de simplicité. Le jaune, couleur de la saison, revient sur des robes longues du soir aux jupes plissées.


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