La Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle (CNSEL) a enregistré, le jour du vote, 208 saisines. « Des incidents mineurs dans l'ensemble », a souligné, hier, lors d'une conférence de presse, son président, Lachemi Brahmi, citant le non-scellement d'urnes et le non-affichage des noms du personnel encadrant dans certains bureaux de vote. Des incidents qui ont été réglés, selon lui, à temps, puisqu'il n'était pas question d'infractions commises à grande échelle et de manière à peser sur la transparence et le bon déroulement du scrutin. Le même constat a été fait sur la destruction de quelques urnes dans les wilayas de Bejaïa et Bouira. Le conférencier a formellement démenti que des membres de sa commission aient été saisis d'affaires de coupure d'électricité lors du dépouillement ou dans le quartier général de l'un des candidats. « Nous avons travaillé très tard jeudi et nous avons donné des instructions pour que toutes les saisines, y compris verbales, soient prises en considération. Aucun de nos magistrats n'a été saisi d'une telle affaire », a-t-il souligné relevant qu'il n'appartient pas à la CNSEL de surveiller les urnes et l'opération de dépouillement. A ce propos, il a rappelé que son travail consiste à vérifier si l'administration a permis aux candidats de placer des surveillants au niveau des bureaux et des centres de vote conformément à la loi en vigueur. Brahmi a, par ailleurs, affirmé que deux saisines ont été enregistrées lors de l'opération de dépouillement dans deux bureaux d'une wilaya. Il a fait état de quatre enveloppes qui n'ont pas été comptabilisées et des personnes qui auraient signé à la place d'autres. Il a indiqué que le procureur général a été saisi de ces deux affaires. Rappelant les 247 saisines acceptées et enregistrées lors de la campagne électorale, le président de la CNSEL a fait état de 455 saisines le jour du vote. Evoquant aussi les recours sur des dépassements qui auraient été commis par certains médias et l'un des candidats qui a continué la campagne électorale sur un site électronique au-delà des délais autorisés, Brahmi a annoncé que les magistrats de sa commission ont fait dans la jurisprudence et que le rapport final qu'ils établiront servira de base pour le travail des commissions de supervision lors des prochains scrutins. Le président de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle a remercié, en outre, tous les magistrats et les auxiliaires qui ont travaillé avec lui lors de ce rendez-vous, notamment ceux qui ont passé trois à quatre jours dans le Sahara à superviser le vote dans les bureaux ambulants. La CNSEL est composée de 362 magistrats, dont un tiers de femmes. Elle compte aussi 11.500 auxiliaires, entre juges, greffiers, huissiers et traducteurs assermentés qui ont bénéficié d'une formation sur le déroulement du processus électoral.
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Posté Le : 18/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira B
Source : www.horizons-dz.com