Algérie

Les importations coûtent cher à l'Algérie



Les importations coûtent cher à l'Algérie
L' Algérie a importé pour le mois de Ramadhan plus de 30.000 tonnes de viandes rouges. La production nationale n'arrive toujours pas à couvrir la demande exponentielle de la consommation. Le recours à l'import est justifié également par l'insuffisance de cheptel bovin.L' Algérie a importé pour le mois de Ramadhan plus de 30.000 tonnes de viandes rouges. La production nationale n'arrive toujours pas à couvrir la demande exponentielle de la consommation. Le recours à l'import est justifié également par l'insuffisance de cheptel bovin.L'Algérie reste le marché traditionnel que se disputent l'Argentine, l'Espagne et le Brésil avec l'Inde et la Russie comme fournisseurs d'appoint. Pourtant, les chiffres donnent du tournis. Rien que pour l'année 2014, la facture de l'importation pour les premiers 5 mois est de 124,18 millions de dollars contre 84,86 millions de dollars à la même période de 2013 selon les chiffres du Cnis.D'autre part, les quantités des viandes congelées ne cessent d'augmenter leur part de marché pour une valeur de 52 millions de dollars où plus de 17.442 tonnes viennent d'être approvisionnés pour le mois de Ramadhan. Il est certes remarqué que les viandes congelées ont accusé une baisse légère par rapport à la même période.Il est à noter qu'une moyenne d'importation se situe à 35.000 tonnes annuellement. Ce qui rend le marché attractif pour les exportateurs sachant que les 3,5 millions de têtes bovines (maximum de cheptel disponible) notamment ne suffisent pas à la consommation et à répondre à la demande locale. La filière, qui commence à s'organiser progressivement selon les propos de Kamel Chadi, P.-dg de SGP-Proda, pose un problème de régulation sur le marché.On parle de 600 points de vente à l'échelle nationale mais parfois, cette disponibilité se raréfie au point où les consommateurs en ce mois n'arrivent pas à trouver ces points de vente avec des prix subventionné à l'achat. Pourtant, les responsables de la filière ont juré de ne pas rééditer l'expérience de l'année dernière où la viande bovine (buffle) importée d'Inde n'était pas disponible sur les étals. Les consommateurs qui se rabattent sur le congelé n'ont de choix que le prix.La différence est de taille pour des quantités cédées entre 400 et 600 DA selon la région. Mais, combien sont-ils à consommer de la viande congelée dans la période ramadhanesque ' Il faut dire qu'à ce niveau, il existe une appréhension de certains consommateurs en ce qui concerne la qualité « douteuse » de la viande congelée ce qui remet sérieusement le débat sur le contrôle de qualité de cette viande importée.On assure, du côté du ministère de l'Agriculture, que le visa des vétérinaires est formel sur la qualité probante à la consommation. Pour cette année, la nouveauté consiste à renforcer la chaîne dE froid avec l'implantation de 140.000 m3 d'aires de stockage frigorifique à l'échelle nationale. La filière veut se doter d'une véritable chaîne de stockage pour les viandes congelées pour 2015 où un grand projet, dit-on, serait sur le point d'être achevé.L'inde n'étant pas un client traditionnel pour l'Algérie, des quantités importantes sont acheminés de ce pays depuis deux ans. Cela relance la polémique sur sa qualité (buffle) et les doutes sur sa consommation. De simples rumeurs ou des appréhensions qui justifient une certaine méfiance à l'égard d'une race bovine ' Les autorités algériennes ont vite fait de rassurer les Algériens qui vont, encore une fois, mettre dans leurs marmites de la viande indienne (si elle est "trouvable").La viande indienne viendrait de deux Etats musulmans de l'Inde qui travaillent avec les procédures habituelles de l'abattage selon le rite islamique. On ne sait toujours pas combien de tonnes ont été importées de cette viande qui bouscule les habitudes de consommation, surtout pour ceux habitués à de la viande fraîche locale mais qui reste onéreuse.L'Algérie reste le marché traditionnel que se disputent l'Argentine, l'Espagne et le Brésil avec l'Inde et la Russie comme fournisseurs d'appoint. Pourtant, les chiffres donnent du tournis. Rien que pour l'année 2014, la facture de l'importation pour les premiers 5 mois est de 124,18 millions de dollars contre 84,86 millions de dollars à la même période de 2013 selon les chiffres du Cnis.D'autre part, les quantités des viandes congelées ne cessent d'augmenter leur part de marché pour une valeur de 52 millions de dollars où plus de 17.442 tonnes viennent d'être approvisionnés pour le mois de Ramadhan. Il est certes remarqué que les viandes congelées ont accusé une baisse légère par rapport à la même période.Il est à noter qu'une moyenne d'importation se situe à 35.000 tonnes annuellement. Ce qui rend le marché attractif pour les exportateurs sachant que les 3,5 millions de têtes bovines (maximum de cheptel disponible) notamment ne suffisent pas à la consommation et à répondre à la demande locale. La filière, qui commence à s'organiser progressivement selon les propos de Kamel Chadi, P.-dg de SGP-Proda, pose un problème de régulation sur le marché.On parle de 600 points de vente à l'échelle nationale mais parfois, cette disponibilité se raréfie au point où les consommateurs en ce mois n'arrivent pas à trouver ces points de vente avec des prix subventionné à l'achat. Pourtant, les responsables de la filière ont juré de ne pas rééditer l'expérience de l'année dernière où la viande bovine (buffle) importée d'Inde n'était pas disponible sur les étals. Les consommateurs qui se rabattent sur le congelé n'ont de choix que le prix.La différence est de taille pour des quantités cédées entre 400 et 600 DA selon la région. Mais, combien sont-ils à consommer de la viande congelée dans la période ramadhanesque ' Il faut dire qu'à ce niveau, il existe une appréhension de certains consommateurs en ce qui concerne la qualité « douteuse » de la viande congelée ce qui remet sérieusement le débat sur le contrôle de qualité de cette viande importée.On assure, du côté du ministère de l'Agriculture, que le visa des vétérinaires est formel sur la qualité probante à la consommation. Pour cette année, la nouveauté consiste à renforcer la chaîne dE froid avec l'implantation de 140.000 m3 d'aires de stockage frigorifique à l'échelle nationale. La filière veut se doter d'une véritable chaîne de stockage pour les viandes congelées pour 2015 où un grand projet, dit-on, serait sur le point d'être achevé.L'inde n'étant pas un client traditionnel pour l'Algérie, des quantités importantes sont acheminés de ce pays depuis deux ans. Cela relance la polémique sur sa qualité (buffle) et les doutes sur sa consommation. De simples rumeurs ou des appréhensions qui justifient une certaine méfiance à l'égard d'une race bovine ' Les autorités algériennes ont vite fait de rassurer les Algériens qui vont, encore une fois, mettre dans leurs marmites de la viande indienne (si elle est "trouvable").La viande indienne viendrait de deux Etats musulmans de l'Inde qui travaillent avec les procédures habituelles de l'abattage selon le rite islamique. On ne sait toujours pas combien de tonnes ont été importées de cette viande qui bouscule les habitudes de consommation, surtout pour ceux habitués à de la viande fraîche locale mais qui reste onéreuse.




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