Algérie

Les importateurs lésés en veulent aux douanes



Les importateurs lésés en veulent aux douanes
Or aujourd'hui et si l'on en croît certains importateurs de génisses et de taurillons d'engraissement, l'application du principe «Fifo» a connu un cafouillage au point où, selon leurs dires, ils se sont retrouvés exclus de pouvoir bénéficier d'une exonération de toutes taxes sur leurs importations comme le prévoit le règlement relatif au contingent tarifaire. Un de ces derniers, versée dans l'importation et la vente de génisses pleines et de taurillons d'engraissement qui nous a rendu visite dans nos bureaux nous a informé, et à son grand étonnement, que sa déclaration d'importation de 42 000 tonnes qu'il avait introduit dès l'ouverture du système de contingent tarifaire sur le site Internet de la Douane algérienne, n'a pas été enregistré sur le champ car, et d'après les explications qu'on lui a donné , le système de gestion centralisé des contingents tarifaires a fait l'objet d'un bug informatique et donc les transmissions des déclarations à partir d'Alger n'ont pu se réaliser simultanément avec les autres déclarations émises à partir d'autres régions du pays, notamment ceux d'Oran. En effet et d'après cet importateur qui d'ailleurs est bien introduit dans le circuit des importations de génisses, «les déclarations enregistrées au niveau des douanes d'Oran ont été pratiquement toutes acceptées». De ce fait il dit ne pas comprendre le refus de sa déclaration et de nous lancer «s'il y a eu bug informatique cela relève de l'unique responsabilité de l'administration des douanes. C'est pourquoi aujourd'hui je demande réparation. Car si au contraire ma déclaration venait à être exclue définitivement je serais soumis à une taxe de 30% sur la valeur d'achat de chacun des taurillons que j'ai importé. Une colossale somme par la faute d'un bug informatique. Je considère cela comme inadmissible», s'est-il offusqué. Du côté des Douanes c'est un autre son de cloche. En effet la cellule de communication du Cnis a, par voie de presse, tenté d'éclairer l'opinion publique et aussi afin de répondre aux importateurs qui se considèrent lésés. A propos du bug survenu sur le système du contingent tarifaire au 1er jour de son lancement, le Cnis reconnaît que le système est resté défaillant. «Il a entraîné un léger retard de l'ordre d'une heure et 15 minutes», lit-on. Et d'ajouter cette précision «le retard d'enregistrement s'est produit dans l'ensemble des bureaux douaniers et non pas dans la seule wilaya d'Alger comme nous l'avons lu dans certains quotidien nationaux». Autre explication du Cnis : le quota sollicité durant la journée du 02 janvier 2014, est de 8 813 tonnes.Un tonnage nettement supérieur au quota prévu par l'accordd'association Algérie-Union Européenne. «Ce dernier a été fixé à 5 000 tonnes mais il a été épuisé au bout de 09 minutes seulement», mentionne le Cnis. Et de rappeler enfin qu'«au-delà de ce quota, les déclarations enregistrées seront orientées vers le circuit normal de dédouanement (droit commun) avec perception des droits et taxes exigibles».A Partir de ces explications du Cnis on pourrait penser que les douanes ne sont en rien responsables du bug informatique alors qu'il est évident que ce n'est pas le cas. Une défaillance qui serait regrettable d'enregistrer une nouvelle fois. Cela ne pourrait plus avoir lieu si les douanes venaient à mettre en place un système de gestion des contingents tarifaires des plus infaillible. Chose tout à fait possible.Z. A.




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