Les immigrés ne voient pas leur avenir en Algérie

Le secrétaire d'Etat à la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah qui présentait hier quelques notes sur ses visites en France, au Maroc, en Tunisie, en Libye, en Egypte et en Syrie, a déclaré que « la communauté demande à ce que l'état soit présent et la soutienne. Nous avons vu certains des événements qui ont visé notre communauté et nous y avons fait face, mais nos ressortissants veulent que le gouvernement soit à leurs cotés pour défendre leur droits. » Le ministre a également accusé « des parties extérieures qui tentent de porter préjudice à notre communauté, une absence de réaction de notre part leur ouvrirait la voie », prenant à titre d'exemple la mosquée de paris « dont les algériens élus à son rectorat se sentent minoritaires et ce en dépit du fait que la communauté algérienne est la plus importantes là-bas ». Il a par ailleurs ajouté que « qu'il est désormais clair que l'immigré algérien ne voit pas son avenir dans son pays mais dans le pays d'accueil », évoquant l'augmentation du nombre d'algériens détenteurs de la double nationalité enregistrés dans les consulats qui représentent en France 60% des inscrits.