La « mobilisation de tous et l'implication effective des imams dans la lutte contre la cosommation les stupéfiants » est nécessaire pour affronter la « guerre » déclarée à l'Algérie par la drogue, a estimé, hier, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, à Dar El-Imam à Alger. Le ministre présidait une conférence scientifique au profit des imams sur le thème « activation du message de la mosquée religieuse et sociale » Mahamed Aïssa a affirmé que les mosquées « doivent être au service de la société et garantir une vie religieuse saine, loin de toutes influences qui nuiraient à l'image de l'Islam ».Selon lui, les imams sont en première ligne pour sensibiliser la société sur la lutte contre la consommation des drogues. Selon lui, les mosquées, qui sont construites grâce à la contribution de la société, se doivent donc d'assurer, en plus de l'enseignement religieux, des services sociaux et économiques, la sensibilisation contre la cosommation des stupéfiants. Le ministre a aussi recommandé que les classes coraniques assurent des cours de soutien scolaire et ouvrent leurs bibliothèques aux élèves, aux étudiants ainsi qu'aux différentes franges de la société et ce, quelles que soient leurs convictions.Concernant la collecte de la zakat, Mohamed Aïssa a rappelé que le rôle de l'imam consiste à appeler à l'accomplissement de ce devoir, mais qu'il n'est nullement chargé de sa collecte, précisant que le fonds de la zakat est une institution indépendante « qui permet de se rappeler l'un des préceptes de l'Islam et d'en faire une institution sociale qui ?uvre aux côtés des organisations de solidarité et ses associations de bienfaisance. » Le fonds de la zakat, a-t-il ajouté, est « une sorte de compte courant qui renseigne sur les sommes collectées et permet d'établir le nombre de nécessiteux avec exactitude et donc lutter contre la pauvreté en créant des microentreprises qui contribueront au développement social et économique ».En outre, le ministre a rappelé que les nouvelles mosquées se distingueront par la construction de locaux commerciaux sur des terrains appartenant aux biens waqfs, permettant ainsi à ces lieux de culte d'être autonomes sur le plan financier, et dont une partie des revenus est destinée à l'entretien des mosquées et le reste sera versé au Fonds national des wakfs pour la réhabilitation de ces derniers.
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Posté Le : 24/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Walid Souahi
Source : www.horizons-dz.com