Algérie

Les hirondelles ne font pas le printemps


Mai semble se réconcilier avec l?astre solaire. A peine entamé, le mois floral a composé avec ciel bleu à perte de vue, quelque peu zébré par des hirondelles toujours fâchées avec leur adage. Il s?en est fallu de peu de voir la brume, l?humidité et la pluie séjourner plus longuement sur notre territoire. Avril a donc eu son lot de drames avec les inondations de Sidi Bel Abbès, n?épargnant ni cheptel, ni humain. C?est donc avec le sourire que les premiers rayons solaires se sont posés, « enjolivant » l?humeur maussade qu?avait laissée avril avec ses catastrophes naturelles et terroristes. Joviale oui, mais pas serein. La jovialité a cette caractéristique de ne durer qu?un temps. En effet, les rayons de soleil, encore doux, n?ont de cesse de rappeler la pénombre angoisse qui se profile avant chaque saison estivale. Je m?explique : la plupart des maladies à transmission hydrique sont liées à la dégradation de l?environnement. Et l?ensemble de ces maladies connaît un pic qui donne le vertige en pleine saison estivale. Qu?il s?agisse du choléra, de la fièvre typhoïde, des hépatites virales épidémiques ou de la dysenterie, leur genèse est induite par l?ensemble des produits qui contaminent et polluent l?environnement. La non-conformité des réseaux d?assainissement, l?absence quasi totale de station d?épuration d?eau ajoutent à la psychose. C?est ce qui fait qu?aujourd?hui, ces maladies hydriques ne sont plus les maladies des mains sales mais les maladies des réseaux, tout comme il ne peut s?agir de maladies de pays sous-développés mais de maladies de pays à développement non durable.
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