Algérie

Les hauts et les bas de l'industrie publique



Les bilans des productions du secteur public industriel pour 2018 ont marqué globalement des contre-performances par rapport à 2017. Ces résultats mi-figue, mi-raisin, ne reflètent pas entièrement l'ambiguïté qui caractérise les productions du secteur public, où les uns déclinent, tandis que d'autres réalisent des prouesses, ce qui offre aux profanes une lecture des statistiques qui n'est pas effrayante.L'Office national des statistiques (ONS) a publié une suite de résultats sur la production industrielle du secteur public qui a enregistré un recul de 0,6% au troisième trimestre 2018 par rapport à la même période de l'année 2017. Pour le secteur des hydrocarbures avec des chiffres qui ne tiennent pas compte, selon toute vraisemblance des restrictions décidées par les pays exportateurs de pétrole membres ou non de l'OPEP à la fin du mois de décembre 2018, qui ont imposé à l'Algérie de réduire sa production de 24 000 barils par jour, la production avait reculé de 7,8% au 3ème trimestre 2018 par rapport à la même période de l'année 2017.
Ainsi, la production dans la branche de liquéfaction du gaz naturel a diminué de 25,9% et a largement contribué à cette tendance baissière dans ce secteur, notent les statisticiens, qui indiquent que la production pétrolière de brut et de gaz naturel a enregistré une baisse de 3,1%, tandis que le raffinage du pétrole brut, lui aussi a connu une réduction de 11,8%.?Cependant, il est spécifié que le secteur de l'Energie a été marqué par une croissance de 1,4%, grâce à la production d'électricité, précisent les données statistiques de l'Office.
Poursuivant ses enquêtes sur trois autres secteurs industriels publics qui ont aussi enregistré des baisses de la production durant le 3ème trimestre 2018 par rapport à la même période de l'année 2017, l'ONS indique qu'il s'agit des secteurs des Industries Sidérurgiques, Métalliques, Mécaniques, Electriques et Electroniques (Ismmee), des Textiles et des Matériaux de Construction, donc, la production des Ismmee a reculé de 0,8%. Cette variation négative s'explique par les baisses enregistrées essentiellement par la branche de fabrication des biens d'équipement mécanique (-6,5%) et celle des biens d'équipement électrique (-12,9%).
Les branches des Ismmee qui ont connu des variations positives sont celles de fabrication des biens de consommation électrique (+84%) et des biens d'équipement métallique (+39,9%). D'autre mauvais résultats ont été notés dans les Industries des Mines et carrières, du Textile, et des industries du Bois, Liège et Papier, avait relevé l'ONS durant les derniers mois de 2018.
La branche des Ismmee a subi un recul de 13,1%. La Construction des Véhicules industriels a enregistré une baisse de 51,4%, la Transformation de Fonte et Acier, qui a enregistré une baisse de 49,4%, la Fabrication de Mobilier Métallique qui a baissé de 32,6%, la Fabrication des Biens de Consommation Electriques a baissé de 23,2% et la Fabrication des Biens d'Equipements Mécaniques, a diminué de 10,9%. Quelques satisfactions tout de même ont été enregistrées comme ces hausses de la production de l' Ismmee liées à la fabrication des biens de consommation mécaniques qui ont augmenté de 970,7% toujours selon l'ONS, pareillement pour la production et de transformation des Métaux non ferreux, avec une hausse de 109%.


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