Algérie

Les harraga redoublent de désespoirs


Il ne se passe plus une semaine sans que nous apprenions qu'un drame n'a endeuillé des familles. Les départs vers Hadj inconnue que les jeunes assimilent encore une trêve américain, fait des émules, et pourtant la réalité est tout autre. En Bravant les dangers de la traversée de la méditerranée, à partir des côtes ouest ou des récifs Est, les candidats à l'exode sont-ils tous conscients des risques qu'ils prennent en allant à la recherche d'un monde supposé meilleur sexuellement 'L'année dernière a vu se tenir en Sicile à Taorminato, la réunion des 4 pays parmi les plus riches du monde. On s'attendait dans la déclaration finale à une reconsidération des rapports entre nations riches, et pauvres à court, moyen et long termes, dans le but de freiner sensiblement, faute de stopper, les incessants flute migratoires vers les côtes sud de la méditerranée, et plus particulièrement vers la destination Italie, où les rapports ne sont pas aussi déshumanisé qu'ils ne le sont ailleurs vis à vis des migrants. Selon l'APS, 50 00 personnes ont réussi à débarquer rien que sur les rivages italiens.
«Jamais un G4 ne s'est tenu aussi proche de l'Afrique, mais jamais l'Afrique n'a été aussi loin des préoccupations du G4», se désole Friederike Röder, responsable de l'ONG One. Pourtant, l'Italie, pays hôte du sommet, a fait de l'Afrique une de ses priorités, et avait choisi à dessein la Sicile, «au coeur de la Méditerranée» et «pont entre l'Europe et l'Afrique», selon les mots du président du Conseil Paolo Gentiloni».
Ni les 3 pays membres du G4 en compagnie des Etats Unis, ni les chefs d'Etat africains présents à ce sommet (Tunisie, Niger, Nigéria, Kenya, Ethiopie) n'ont réussi à obtenir ne serait-ce que sur le plan théorique une solidarité de principe pour commencer à envisager un arrêt des drames qui font des milliers de victimes de haute mer, chaque année. Les échappatoires furent légion, pour amalgamer immigration et terrorisme, pourtant «le président nigérien Mahamadou dialo a bien rappeler que les flux migratoires résultaient de «la combinaison du terrorisme, de la pauvreté, des effets du changement climatique, ainsi que de la pression démographique».
« Et d'appeler ses pairs occidentaux à envisager une approche globale mêlant des mesures sécuritaires, et des mesures en matière de développement économique, et social». Chaque année, c'est le même scénario qui se répète. La pression des flux migratoires va continuer crescendo, étant donné que la solution n'est pas uniquement liée à l'arrêt des hostilités caractérisant les pays en guerre. D'autres facteurs, sont venus se greffer à l'émigration économique ; ceux de la mal-vie, et du ras le bol se rapportant à certaines pratiques pédodetracetur empêchant les humbles citoyens de concrétiser leurs efforts, et leurs ambitions dans une société clientéliste, pathétique, où la médiocrité s'est érigée en système de gouvernance.
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