Les Harraga africains envahissent l'Algérie après l'élimination de la Libye de leur agenda Une importante vague d'émigration clandestine prévue en 2012

Une source sécuritaire de la wilaya de Tamanrasset a indiqué que le taux de l'émigration clandestine depuis les pays d'Afrique a augmenté d'une manière surprenante depuis le mois d'avril 2011, deux mois après le déclenchement de la guerre en Libye. Ces émigrés clandestins arrêtés sont de différentes nationalités et sont accusés de travailler et de résider illégalement dans le sud algérien.
Selon les estimations, le nombre d'émigrés clandestins augmentera de nouveau dans le sud algérien et reprendra les taux de croissance enregistrés entre 1999 et 2004, avant le renforcement des mesures de sécurité dans les villes de Ceuta et de Melilla proches du Maroc et appartenant au territoire espagnole et proches du Maroc, en recevant entre 40 et 60 mille émigrés clandestins chaque année.
Il serait utile de rappeler que l'émigration clandestine a baissé depuis 2007 mais a repris son cours normal depuis le mois d'avril dernier. Le nombre d'émigrés clandestins arrêtés dans les wilayas de Tamanrasset et de Ghardaia a augmenté de 50%, uniquement en un mois, soit le mois d'avril, par rapport au mois de février dernier. Cependant, le nombre d'émigrés clandestins arrêtés entre le mois d'avril et de septembre 2011, dans les deux wilayas a été estimé à 1640 émigrés de 13 nationalités différentes. 90% de ces émigrés clandestins arrêtés dans le sud sont âgés entre 19 et 25 ans.
Une autre source sécuritaire a, notamment, révélé que 30% des émigrés arrêtés se sont auparavant installés en Libye et ont retrouvé leur pays d'origine avant d'émigrer clandestinement en Algérie à la recherche de travail. Ces derniers sont originaires du Niger, de la Guinée, du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana, du Cameroune, du Tchad, du Sénégal, de la Côte-d'Ivoire en plus de la Syrie et du Bengladesh.