Algérie

Les handicapés de Tizi Ouzou en colère lls n'ont pas perçu leur pension depuis 5 mois



Les handicapés de Tizi Ouzou en colère                                    lls n'ont pas perçu leur pension depuis 5 mois
Les pensions d'une bonne partie des handicapés de la wilaya de Tizi Ouzou n'ont pas été virées depuis plus de cinq mois. Cette frange de la société qui souffre en silence est laissée pour compte. Personne ne se soucie de sa misère. Une indifférence qui a suscité l'ire et l'indignation de bon nombre de handicapés mentaux et physiques et de leurs parents. L'interpellation par les concernés de la direction de l'action sociale de la wilaya de Tizi Ouzou n'a pas apparemment donné l'effet escompté. Aucune explication ne leur a été signifiée par les responsables concernés sur ce problème qui n'a que trop duré.
Une attitude qui inquiète les handicapés de la wilaya qui sont à bout. Des aveugles, des sourds, des handicapés mentaux sont sans ressources à Tizi Ouzou. Ils n'ont même pas de quoi payer des soins qui leur coûtent les yeux de la tête. La précarité qui guette cette frange de la société s'est accentuée ces cinq derniers mois avec le retard inexpliqué du virement des subventions financières pourtant «squelettiques» qui leur sont octroyées par l'Etat.
Des handicapés à 100% touchent des pensions qui ne dépassent pas les 6000 dinars mensuellement, et d'autres encore moins. «Je vis grâce aux aumônes des âmes charitables, notamment durant les fêtes religieuses, sinon je ne trouverai même pas de quoi nourrir mes enfants.
On vit dans une misère des plus totales. Mon enfant regagnera les bancs de l'école pour la première fois cette année. Une année scolaire qui approche à grands pas et je n'ai même pas de quoi lui acheter au moins un cartable et les autres fournitures scolaires.
J'espère que le cri de détresse que nous lançons à travers la presse trouvera un écho favorable et que nous percevrons nos pensions dans les plus brefs délais», espère un handicapé de Tizi Ouzou. «Nous avons frappé à toutes les portes, mais sans résultat.
La presse est notre ultime recours, nous dit notre interlocuteur qui n'écarte pas la possibilité d'initier des actions de protestation dans les jours à venir.


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