Les habitants revendiquent l'électricité et le gaz

Hier, en début de matinée, une frange importante des habitants de la cité Ouled Hrid, dans la commune de Guelma, ont, dans un mouvement de protestation, bloqué la circulation routière, au niveau de l'unique accès menant à leur cité.Porteur de revendications sociales, ce mouvement n'est pas le premier du genre. Mais encore, les habitants de ce même ilot comptant 500 familles, situé sur les hauteurs de la ville, à quelques encablures du nouveau campus de l'université 8 mai 1945, ont et à maintes reprises, saisi par écrit les autorités locales. «Nos revendications sont connues de tous.Il s'agit du raccordement aux réseaux d'électricité et de gaz de ville, l'aménagement des voies carrossables, l'alimention en eau potable, le transport public, le ramassage des ordures ménagères et l'insécurité de nos enfants qui partent à l'école au petit matin vers des établissements bien loin de chez nous», dénoncent-ils. Notons également qu'un collectif de signataires a saisi, en 2009, le wali de Guelma, mais depuis, peu de choses a été réalisé sur le terrain.En clair, c'est le douar et c'est trop dire. D'abord, il faut croire que l'APC de Guelma est absente en matière de la collecte d'ordures. En effet, un vaste espace séparant l'université de cette cité fait aujourd'hui office de décharge publique. Au premier regard, les quelques habitations de cette cité sont alimentées à partir d'un poste transformateur d'une manière anarchique. Une solution, nous dit-on, qui à ses limites puisque les compteurs disjonctent et le poste transformateur surchauffe.L'alimentation en eau potable et en gaz de ville ne sont pas en reste, puisque les habitants ont recours aux citernes et aux bombonnes de gaz butane. Mais comment cela est-il possible en 2015 ' Qu'une cité aussi importante soit délaissée ' Pour certains, un problème de règlement de foncier gangrène les procédures, mais pour d'autres, les autorités locales avancent à cadence d'escargot. Selon des sources au fait de la situation, les deux hypothèses sont retenues.Cette mechta qui était à vocation agricole, il y a trente ans, a vu la naissance de plusieurs habitations en l'absence des organismes de contrôle.