Algérie

Les habitants réclament leur relogement



Les habitants réclament leur relogement
Les occupants des lieux ont bloqué pour la énième fois le boulevard de l'ALN, pour dénoncer le laxisme des autorités face à une situation qui perdure.Les habitants de la cité dite « Meskine », jouxtant le quartier des Frères Abbès, plus connu par Oued El Had, ont bloqué très tôt dans la matinée d'hier, le boulevard de l'ALN, à hauteur de la mosquée Abdelaziz, pour exiger leur relogement. Les manifestants, des jeunes pour la plupart, ont usé de pierres, de troncs d'arbres et autres objets hétéroclites pour fermer cet axe routier très fréquenté donnant accès aux cités Daksi, Emir Abdelkader et Sidi Mabrouk.A noter qu'un important dispositif de sécurité, dont des véhicules des brigades antiémeute, était visible aux abords du lieu de contestation et des cités environnantes, mais sans que la police n'intervienne pour disperser les contestataires par crainte manifestement, d'éventuels débordements. Mohamed Taïeb, un représentant des manifestants, nous a expliqué que plus de 200 familles vivent actuellement dans le bidonville de la cité Meskine.Ces dernières qui n'étaient que quelques dizaines à investir les lieux en 2007, n'ont pu être recensées à cette époque pour pouvoir prétendre à un logement dans le cadre du programme de wilaya de résorption de l'habitat précaire (RHP), mais leur nombre ne fait que décupler. « Chaque jour de nouvelles baraques sont construites, chose que nous avons signalé aux autorités concernées mais rien n'a été fait pour endiguer ce phénomène.La liste des demandeurs de logements ne fait donc que s'allonger et ces gens dont certains ne se sont installés dans notre cité que depuis quelques mois à peine exigent maintenant de se faire reloger ce qui a rendu difficiles les négociations que nous avons entamées avec les autorités de la ville pour une éventuelle opération de relogement», ajoutera notre interlocuteur. Toujours est-il que les habitants de la cité Meskine, en colère, campaient sur leurs positions exigeant la présence du chef de daïra et la promesse de remédier à leur situation, avant de libérer la voie.




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