Algérie

Les habitants réclament leur part du développement



Pour les habitants du village d'El-Arari qui relève de la commune d'El-Karimia au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, l'absence de projets concernant le développement local rend le quotidien de l'ensemble des citoyens insupportable, voire difficile à vivre. Ceux que nous avons rencontrés n'ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur leurs élus communaux. Avec grogne et indignation, ils font savoir que les responsables pour lesquels ils ont voté hier, les ont complètement ignorés aujourd'hui. "Depuis qu'ils ont venus à l'occasion de leurs campagnes électorales dans le cadre des élections communales, ils n'ont plus jamais remis les pieds ici. Pourtant, ils nous avaient promis de régler tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Mais il s'est avéré par la suite que ce n'était que des promesses mensongères car elles n'ont jamais été concrétisées sur le terrain. Bien au contraire, les mêmes élus chez qui nous nous rendons régulièrement pour leur exposer nos préoccupations, ne nous reçoivent même pas", se lamentent nombre d'habitants à El-Arari. Des routes et des ruelles délabrées, l'éclairage public qui manque, l'alimentation en eau potable qui n'existe pas ainsi que le raccordement au réseau de gaz naturel, l'inexistence de réseaux d'assainissement et d'infrastructures de santé, culturelles, de jeunesse et sportives demeurent, entre autres, parmi les grandes préoccupations des citoyens au village d'El-Arari. Face à cette situation alarmante et à ce manque criant en matière de projets de développement, nos interlocuteurs racontent qu'ils s'approvisionnent en eau potable à partir des citernes tractables à des prix exorbitants, que leurs enfants font quotidiennement la navette entre leur école et leur domicile à pied, qu'une fois la nuit tombée, la peur s'installe dans tout le village et que seules des fosses communes sont utilisées pour l'évacuation de leurs eaux usées et ménagères. "C'est pourquoi nous demandons pour la énième fois au wali, où est partie la part du développement local qui nous revient, pourtant, de droit '".AHMED CHENAOUI


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