«Nous souffrons de l'état catastrophique de cette route depuis des années pendant que la situation ne fait qu'empirer», s'indigne un habitant.Lundi matin, un groupe d'habitants d'Edemine, Cherraka Bdaa, les quartiers ouest de la ville, exaspéré et à bout de nerf, a investi la mairie pour exprimer son désarroi quant à l'état déplorable de la route qui relie leurs quartiers au reste de la ville. Les plaignants, très en colère face à cette situation pénalisante à plus d'un titre, ont menacé de recourir à d'autres formes de protestation si leur doléance, qui s'articule principalement autour de la réfection de la route en question, ne sont pas prises en charge dans les jours à venir. Ils envisagent de se rendre à la wilaya pour dénoncer, à qui veut les entendre, le délaissement dont sont victimes leurs quartiers.
«Nous souffrons de l'état catastrophique de cette route depuis des années et les choses ne font qu'empirer», s'indigne un habitant d'un certain âge. Et de préciser : «depuis quelque temps, les transporteurs ne veulent plus emprunter cette route et nous comprenons parfaitement leur décision, bien que cela nous pénalise grandement, parce que même les tracteurs évitent de prendre cette route.» En effet, la pseudo grève des transporteurs publics oblige les habitants à parcourir des kilomètres à pied pour se rendre chez eux. Ils se disent frustrés et humiliés par une telle condition.
Par ailleurs, à quelques jours de la rentrée scolaire, si les transporteurs publics continuent de bouder cette route, ce qui semble évident, le transport scolaire sera largement perturbé. L'APC, compte tenu du manque de moyens de transport dont elle dispose, n'est pas en mesure d'assurer le ramassage scolaire à tous les élèves des quartiers précités. Le maire, ses adjoints et le subdivisionnaire des travaux publics, qui ont accueilli les protestataires dans la grande salle de délibération, n'avaient aucun argument pour rassurer les citoyens quant à la prise en compte effective de leur doléance.
Les élus, pour justifier le retard pris dans l'aménagement de cette route, signalent la défaillance de l'entreprise retenue pour l'exécution des travaux et qui s'est désistée à la dernière minute. A vrai dire, les élus n'avaient pas de solution alternative à proposer à leurs concitoyens. Et les citoyens ne croient plus aux promesses des élus.
Posté Le : 04/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : O El Bachir
Source : www.elwatan.com