Les habitants pataugent dans les eaux usées

L'éclatement de conduites des eaux usées dans les caves de la cité du 20 Août 1955, plus connue sous le nom de cité des 1000 Logements du chef-lieu, mitoyenne de la cité Ammar Bekakchi (ex-360 Logements), empoisonne la vie à des centaines de familles exposées au risque de maladies.
Selon des habitants de la cité qui nous ont saisis, cette situation incommodante dure depuis plus de deux semaines. Ces eaux usées arrosent un terrain vague pour finir leur course sur la rue principale de cette dernière cité. En dépit des dangers qu'ils encourent, les innocents enfants viennent patauger dans ces eaux, ou vont jouer sur ce terrain verdâtre et cueillir des fleurs, au risque de s'embourber. «Décidément, les affaires du citoyen, notamment sa santé et son bien-être, n'intéressent pas les gouvernants, préoccupés par les législatives; entre-temps, la santé des enfants est en péril.
Les différents responsables n'ont pas jugé utile de lever le petit doigt, d'autant plus que les 1000 logements ne se trouvent pas dans leur ligne de mire», diront, non sans colère, des habitants contactés par nos soins. «Les services de la commune sont, une nouvelle fois, interpellés, tant qu'il en est temps encore, car nous allons tout droit vers une épidémie; les mauvaises odeurs sont tellement fortes que les gens devraient se munir de masques à gaz pour mettre les pieds dehors», martèlent nos interlocuteurs.
Sans une prise de décision rapide, des foyers d'épidémie vont se déclarer surtout avec l'arrivée des grandes chaleurs, et ce sans compter la prolifération des rongeurs et moustiques, ces autres ennemis de la cité, qui attend une réaction des autorités devant mettre le holà et prendre toutes les mesures pour lui éviter une épidémie.