Les habitants oubliés

La route reliant la cité populaire El Intissar vers la déviation des poids lourds sur une distance de 2 km connaît un trafic jamais égalé, notamment depuis sa réfection. Cette route, fraîchement tapissée en béton bitumé, longe cette importante agglomération dont la majorité des habitations sont implantées tout le long, séparées seulement par un fossé sans trottoirs, ni aucune autre mesure de sécurité. La plupart de ces maisons donnent directement sur cette route et pour certaines, le bitume de la chaussée constitue le pas de leurs portes.Aussi, il n'est pas rare d'y voir un enfant en bas âge échapper à la surveillance de ses parents et ramper à même la chaussée ou tituber, tenant à peine debout. Plusieurs accidents ont eu lieu dans cet cité. De ce fait, la nécessité de l'aménagement de ralentisseurs sur cette route est pour le moins urgent vu le danger qui guette quotidiennement les habitants. Cette cité est aussi dépourvue de ralentisseurs Ici aussi, le danger d'accidents plane à des degrés très importants, depuis son revêtement il y a moins de 2 années. Plusieurs accidents de la circulation ont survenu sur ce chemin faisant de nombreuses victimes, mais les autorités locales continuent de faire la sourde oreille quant à sa sécurisation, par l'implantation de dos-d'âne. Une opération qui ne demande pourtant pas de grosses dépenses. Les habitants de ladite cité lancent un appel au premier responsable de la wilaya pour la mise des ralentisseurs, surtout que les risques d'accidents s'accentuent. Signalons, enfin, que cette route se trouve près de trois établissement scolaires, à savoir une école, un CEM et un lycée, où beaucoup d'nfants empruntent ladite route.