Algérie

Les habitants en proie à l'insécurité



Pour la plupart des habitants de la commune de Talassa, située au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, l'insécurité que connaît leur région, surtout depuis l'instauration des mesures de confinement en raison de l'apparition du coronavirus, a pris une ampleur de plus en plus inquiétante au fil des jours. "Si en ce qui nous concerne nous nous trouvons dans l'obligation de nous confiner à l'intérieur de nos maisons pour nous protéger contre la propagation du coronavirus, d'autres individus trouvent l'occasion opportune pour cambrioler, agresser et saccager, profitant ainsi du vide sécuritaire qui a toujours régné dans cette commune", témoignent avec indignation et même avec virulence des habitants dans plusieurs quartiers à Talassa.Non seulement l'insécurité dans cette commune est inquiétante, mais elle reste durable puisque, selon de nombreux citoyens au niveau local, elle (l'insécurité) existe depuis déjà des décennies. Et ce qui a toujours favorisé l'activité des groupes de malfaiteurs dont les bilans ont toujours été lourds de conséquences, ce que rappellent à chaque fois les mêmes habitants à l'attention des autorités locales compétentes avec grogne et regret, la peur au ventre en permanence, est l'absence d'une sûreté de proximité, contrairement à d'autres communes de la wilaya.
L'unique brigade de la Gendarmerie nationale qui y existe ne peut, compte tenu de l'importante superficie dont dispose la commune et de l'étendue de ses douars et de ses multiples massifs forestiers, maîtriser la situation. Les multiples cambriolages des maisons et des magasins ainsi que les graves agressions qui les précèdent dans certains cas sont devenus monnaie courante dans cette région, car les auteurs ? groupes de délinquants ? des faits commis savent pertinemment qu'ils sévissent en toute liberté, en raison du vide sécuritaire qui y perdure toujours. Et ce n'est pas tout. Même le cheptel n'a pas échappé aux actes de vol qui touchent presque l'ensemble des douars de la région.
AHMED CHENAOUI


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