Ils sont venus des quatre coins de l'Est de Tiaret pour manifester devant l'annexe communale, munis de banderoles, sur lesquelles on peut lire : «20 ans de marginalisation barakat».Selon le chef de file, Khatir Mohamed, un ex-syndicaliste, les élus n'ont pas tenu leurs promesses, vu la situation dans laquelle se trouve le quartier qui est transformé ces derniers jours, en un vrai bourbier. Les habitants en colère dénoncent cette situation, qui a poussé les scolarisés à quitter les bancs de classe, les engins du parc communal affectés pour le ramassage des déchets et ordures ont été emportés par les crues. Le comble, les brigades d'intervention en nombre insuffisant, ont sollicité l'aide de la population. Le quartier de Sonatiba, l'un des plus populeux de la ville, a connu ces dernières années, une panoplie d'opérations de construction d'édifices publics (établissements scolaires, commissariat, les finances, postes et terrains combinés, mais n'a enregistré aucune intervention de la part du conseil communal de désherbage et de curage des conduites, dit-on. A l'heure où nous mettons sous presse, les élus ont préféré quitter les lieux afin d'éviter un drame. Quant aux protestataires, ils ont désigné un groupe pour rencontrer le wali et lui faire part de leur seule revendication, «une bouffée d'oxygène monsieur Hadj Bousmaha», disent-ils. Faut-il aussi rappeler que le montant réservé à la commune est de 17 milliards de centimes, selon une source fiable, qui est destinée au PCD afin de faire de Tiaret, un vrai paradis. «Avec un conseil pareil, disent-ils, notre ville se clochardisera de jour en jour».
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Posté Le : 30/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hamzaoui Benchohra
Source : www.lnr-dz.com