Algérie

Les habitants de Maâmar réclament un meilleur cadre de vie



De la prise en charge de l'école primaire à l'état de la route, en passant par le problème du manque d'eau, les habitants de Maâmar sont en attente d'une oreille attentive à leurs revendications sociales.Les habitants du village Maâmar, composé de plusieurs quartiers et hameaux, dans la commune de Draâ El-Mizan, au sud de Tizi Ouzou, interpellent les autorités locales concernant la prise en charge de leurs revendications sociales. N'était la crise sanitaire que vit la localité, deux comités de village et l'association de parents d'élèves de l'école Bousbaïne avaient déjà programmé une action de rue pour le 10 juillet dernier afin d'exprimer leur colère. "Nous n'avons pu passer à l'action, car nous n'avons pas voulu organiser de rassemblement en ces moments difficiles que nous vivons à cause de la pandémie.
Cependant, nous ne cesserons pas d'interpeller les autorités locales de prendre en charge nos revendications", a confié Hamid, un membre de la coordination des associations de Maâmar. Ces habitants demandent aux responsables locaux de prendre en charge des travaux d'aménagement au sein de l'école primaire du village, la reprise des travaux engagés puis arrêtés au niveau de la source d'eau Thala Maâmar, le dallage de la piste Ighil Bourthane, la mise en service effective du projet de gaz naturel dans tout le village.
Ils réclament également l'amélioration du service au niveau de la salle de soins, le curage de l'oued, qui constitue une source de maladies, et la pose d'un nouveau transformateur électrique en vue de mettre fin aux chutes de tension et aux coupures récurrentes d'électricité. "Maintenant, la balle est dans le camp des autorités locales. Nous n'attendons que leurs réactions par rapport aux problèmes énumérés", a estimé notre interlocuteur. Par ailleurs, les habitants du hameau Thala Maâmar réclament le bitumage du tronçon qui traverse leurs habitations, après que le chemin menant vers ce hameau a été goudronné au milieu des années 2000.
"Au moment où les engins bitumaient la route, nous avions exigé que les travaux arrivent jusqu'à la dernière habitation de Thala Maâmar", a expliqué Boualem, un habitant de ce hameau. "Les responsables locaux avaient répondu que le tronçon desservant plusieurs habitations était rétréci et que les engins ne pouvaient y accéder. C'est pourquoi ils avaient promis que ce tronçon serait réalisé à l'aide de petites machines. Depuis, rien n'a été fait", a-t-il regretté.
"Aujourd'hui, non seulement nos véhicules peinent à y arriver, mais encore nous souffrons en été des nuages de poussière qui arrivent même dans nos lits et en hiver de la boue que nous entraînons jusqu'à l'intérieur de nos maisons", a renchéri Boualem. "En tout cas, nous n'abandonnerons pas nos revendications parce que c'est un endroit absolu.
Certes, nous avons accepté d'abandonner nos actions de rue et de lever les barricades posées sur la RN25, mais cela n'est pas une raison pour nous berner. Les autorités doivent tenir leur promesse", a réagi un autre membre de la coordination des associations de Maâmar.

O. Ghilès


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