Algérie

Les habitants de Louledj s'insurgent



Les habitants de Louledj s'insurgent
Afin d'interpeller les autorités locales sur « les pitoyables conditions de vie », selon eux, prévalant dans leur localité, les habitants de Louledj, bourgade enclavée dans un cul-de-sac, dépendante de la commune de Branis, ont fermé, tôt hier matin, à la circulation, la RN 87, mitoyenne à Louledj, avec des blocs de pierre et des pneus usagés.Ils se disent «abreuvés depuis des années de promesses sans lendemain» et que «leurs nerfs sont à vif par cette attente». Ils revendiquent un plan d'aménagement urbain, des aides pour les jeunes et pour les femmes au foyer et de subventions pour l'amélioration des habitats ruraux, le gaz de ville et l'AEP. Selon l'un des protestataires, ce dernier point est la goutte qui a fait déborder le vase pour les habitants de Louledj, d'habitude sereins et pacifiques. «Notre village est en train de se transformer en village fantôme car il manque de toutes les commodités ; nos enfants ne veulent plus y vivre, dès qu'ils le pourront ils s'en iront s'installer à Biskra ou à Batna.Alors que nous avons d'énormes difficultés pour accéder à l'eau potable et celle d'irrigation pour les quelques exploitations agricoles encore vivaces, nous avons appris que les autorités locales ont donné leur aval pour la construction de deux unités de mise en bouteille d'eau minérale prés de Louledj. Ainsi, les entreprises ont le droit de profiter des ressources hydriques de notre hameau, mais pas nous», déplore, dépité, un vieil homme. Après l'intervention des responsables de l'APC de Branis et de la daïra de Djemorah, les contestataires ont mis fin à leur mouvement de colère qui aura duré un peu plus de trois heures. Ils espèrent juste avoir été entendus des responsables du développement des zones montagneuses à caractère rural. Il y va de la survie de Louledj, disent-ils.




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