Les locataires des blocs fissurés menaçant ruine à la cité Tabriht, à El-Milia, sont revenus à la charge, hier, en tenant un sit-in devant le siège de la wilaya de Jijel. Pour la énième fois, ils réclament une solution à leur pénible situation qui dure depuis de longues années. Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "La cité de la mort est en danger", ils se sont rassemblés sur le trottoir faisant face au portail d'entrée de la wilaya dans l'espoir d'être écoutés. L'histoire des locataires de ces blocs est connue de tous pour avoir été soulevée, pour la première fois, il y a une dizaine d'années.Si un groupe de quelque 200 locataires habitant des blocs menaçant à leur tour de s'effondrer ont été relogés ailleurs dans d'autres cités, quelque 400 autres familles restent suspendues à un éventuel relogement qui n'arrive pas. "Nous vivons un danger permanent, nous faisons chaque jour face à des fissures qui s'élargissent, c'est pire que lors des tremblements de terre, et visiblement, on ne se soucie pas trop de notre situation", s'indignent des habitants de cette cité.
Située sur un terrain instable, selon des expertises techniques, celle-ci représente un réel danger pour les occupants de ces blocs. Ces derniers ont mené plusieurs actions de protestation sans parvenir à faire aboutir leurs revendications, portant sur leur relogement dans des cités plus sûres. Il semble que le manque de logements pour les héberger est à l'origine de cette situation qui perdure.
Amor Z.
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Posté Le : 18/08/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amor ZOUIKRI
Source : www.liberte-algerie.com