Les habitants de la cité Belhadj veulent plus de bus

Les habitants de la cité Belhadj, située à proximité de la clinique Naoufel à Aïn El Bey, se plaignent des difficultés de transport qu'ils rencontrent quotidiennement. Selon certains de leurs représentants, la desserte entre leur cité et la ville de Constantine, où ils travaillent pour la plupart, n'est assurée que par deux bus appartenant à l'Entreprise de transport de Constantine (ETC) et qui font un seul aller-retour. Le premier, disent nos interlocuteurs, assure les départs à sept heures du matin de leur lieu de résidence en direction de la ville des ponts, à la station Laloum, et le retour à 18 heures de cette destination de la cité Belhadj. Selon leurs déclarations, «aussi bien les horaires de programmation de ces bus que leur nombre ne les arrangent pas». Et c'est ainsi que, forts d'une décision de l'APC qui, par arrêté de juillet 2008, a créé la ligne de transport public, ils demandent à ce que l'ETC affecte à leur ligne plus de moyens de transport. «Nous demandons à ce que l'ETC ajoute en renfort à cette ligne au moins deux autres bus, ce qui permettra, disent nos interlocuteurs, de faire face et de parer aux problèmes que nous rencontrons actuellement, «à savoir l'insuffisance en moyens de transport, d'une part».

L'un dans l'autre et avec les ajouts en question, affirment-ils, il sera loisible de régler un tant soit peu la pression sur les bus existants, et surtout de résoudre le gros problème du retour à la cité, le soir, en programmant un deuxième départ de bus.

Questionné sur ce sujet, un responsable de l'ETC, en absence du directeur, souligne que, «selon ce qu'il croit savoir, la question du pourvoi de seulement deux bus pour la ligne Constantine-cité Belhadj est liée à une question de rentabilité. L'ETC ne peut pas se permettre d'affecter des bus qui tourneront à vide, mais qu'en tout état de cause et a priori, il n'est pas exclu que la question soit réexaminée». Enfin, au syndicat des transporteurs privés, le secrétaire général nous affirme que toute cette zone Zouaghi-Aïn El Bey est plutôt bien desservie en moyens de transports publics.

 Concernant la cité Belhadj, qui est beaucoup plus un lotissement qu'une cité, signale-t-il, il existe un arrêt de bus au niveau du rond-point, qui se trouve à environ 200 mètres au maximum des habitations en question.