Algérie - Revue de Presse

Les habitants de l'avenue Aouati ne décolèrent pas



Les habitants de l'avenue Aouati Mostefa viennent d'adresser encore une correspondance au wali, sollicitant son intervention «afin de mettre un terme, notent-ils, à cette anarchie qui nuit à la circulation, à la sécurité routière et surtout à la santé des personnes et leurs habitations mises en danger par les vibrations».

 Selon le président de l'association des habitants du quartier Av. Aouati Mostefa, M. Boudemagh, «le calvaire continue et pire, dira-t-il, il devient carrément insupportable». Et d'expliquer que «en effet, la rallonge du temps de travail des bus de l'ETC jusqu'à 23 heures ou minuit, si elle satisfait les retardataires et leur garantit le transport pour rentrer chez eux, pour nous, c'est le calvaire quotidien qui s'en trouve prolongé». C'est ce qui motive la décision prise par l'association des habitants du quartier de Aouati Mostefa, de saisir par écrit le wali, en tant que chef de l'exécutif local et premier responsable des administrés. La deuxième raison est, selon notre interlocuteur, que «les problèmes dont nous pâtissons sont toujours là et toujours à la case départ, si l'on peut dire, puisque l'arrêté municipal réglementant la station de bus de la rue Rahmani Achour, à l'origine de tous nos maux, n'est pas appliqué. Celui-ci a force de loi, pourtant, et fixe à 3 (trois) le nombre d'engins devant y stationner, la considérant plus comme un arrêt qu'une véritable station. Cependant et en dépit de la décision de la mairie, ce sont toujours des dizaines de bus qui la fréquentent, rendant par ce fait notre quotidien invivable».

 M. Boudemagh poursuit «que ce ne sont pourtant pas nos démarches qui ont manqué. Nous avons, pour ainsi dire, frappé à toutes les portes des autorités locales, à commencer par celle du président de l'APC de Constantine, de la commission mixte de cette dernière chargée de la circulation et du transport, de la direction de wilaya du transport, etc., sans succès notable, ces derniers se cantonnant à chaque fois qu'il appartient aux services de police de faire respecter l'arrêté municipal». «La station de bus de l'avenue Rahmani Achour, cause de tous nos tourments, est toujours caractérisée par la même anarchie, la même cohue insupportable de dizaines d'engins. Dès 4 heures du matin ils sont là, les moteurs vrombissant et dégageant des fumées incommodantes, menaçant la santé des habitants. Et c'est en désespoir de cause que nous avons décidé d'écrire au wali, pour le mettre au courant de nos difficultés, mais aussi d'en profiter pour lui soumettre des propositions de certains aménagements de la station en question qui régleront le problème pour tous».


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