Les habitants de Bouakir réclament un meilleur cadre de vie

Les habitants du douar Bouakir, à 6 km à l'est du chef-lieu de commune Hadjadj, 36 km à l'est de Mostaganem, qui ont pris attache avec notre journal, dénoncent le manque flagrant des commodités dans leur douar qui compte pourtant parmi les plus grands douars vu le nombre de ses habitants avoisinant les 10 000 âmes.Une situation des plus déplorables qui détériore leur cadre de vie. De ce fait, on s'est déplacés sur les lieux, où nous avons rencontré des habitants qui ont soulevé de nombreuses préoccupations, notamment, les pistes non bitumées. Elles sont boueuses en hiver, jonchées de flaques d'eau, les piétons doivent se chausser de bottes pour pouvoir se déplacer, pénurie d'eau potable, l'assainissement, l'éclairage public qui fait défaut au sein du douar. De nombreux foyers ne sont pas alimentés en énergie électrique, dont certains depuis 1997. Les fils électriques qui alimentent leurs foyers branchés illégalement font une vraie toile d'araignée et sont à haut risque pour les habitants.Une aire de jeu à l'abandon. Les moyens de loisirs et les centre de santé sont inexistants. Pénurie d'eau, des citoyens qui se dotent de cette denrée en louant des citernes à 1000 DA l'unité. Ils réclament également un abribus du fait que leur douar se trouve seulement à moins de 2 km de la RN11. Une situation qualifiée d'insupportable par de nombreux usagers, qui affirment que l'attente sous une pluie où sous un soleil de plomb est un vrai calvaire. «Nous avons tiré la sonnette d'alarme à maintes reprises, en vain», ont-ils indiqué. «Ces campagnards qui expriment leur désarroi face à cette situation pénalisante interpellent les autorités, notamment le wali pour prendre en charge leurs préoccupations, somme toute légitimes, ce qui permettra sans doute de désenclaver leur douar. De notre côté, on a tenté à plusieurs reprises de contacter le maire de Hadjadj, en vain».