L'amélioration urbaine au niveau de la commune de Beïdha Bordj, située à 57 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Sétif et limitrophe avec la wilaya de Batna, reste le parent pauvre du développement au niveau de cette localité relevant de la daïra d'Aïn Azel.En effet, au niveau du chef-lieu de la commune qui compte nombre de zones d'ombre, plusieurs routes du centre-ville sont défoncées et des trottoirs inexistants à travers la plupart des quartiers et cités de la ville. La poussière en été et la gadoue en hiver rendent insupportable le quotidien des habitants.
Les crevasses et les nids-de- poule sont le décor des routes à travers les quatre coins de la commune. Des citoyens indiquent qu'ils n'ont pas le choix d'éviter une route pour emprunter une autre où il y a moins de nids-de-poule. "Cela fait plusieurs années que toutes les routes sont dans un état lamentable.
Avant, nous choisissions la route où il y a moins de crevasses et de nids-de-poule, mais, maintenant, on n'a plus ce choix", déplore Noureddine, un habitant de la ville de Beïdha Bordj. Et de renchérir : "Nos véhicules sont à chaque fois endommagés. La réparation nous coûte les yeux de la tête."
De son côté, le président de l'Assemblée populaire communale (APC), M. Hamouda Litim, a reconnu que la situation des routes et des trottoirs est catastrophique. Il a tenu à indiquer que les moyens de la commune ne peuvent pas prendre en charge ce volet d'amélioration urbaine.
Le premier responsable de la commune a, par ailleurs, révélé que la réfection de quelques cités est dans l'agenda de son équipe. Il a annoncé que les cités des 393 lots et des 100 logements, ainsi que la cité sise à proximité du stade communal bénéficieront prochainement d'opérations d'amélioration urbaine d'un montant de 1,7 milliard de centimes du budget communal.
En attendant l'inscription d'autres projets qui permettront de relooker les différentes cités de la ville, une étude minutieuse est en cours, a assuré le maire. Il est à rappeler qu'il y a quelques années, les travaux d'aménagement et d'amélioration urbaine de la cité Khemisti, plus précisément les 75 et 52 lots au niveau de la commune de Beïdha Bordj, ont suscité la colère des habitants.
En effet, après avoir entamé les travaux en 2016, l'entreprise à laquelle ont été confiés les travaux a abandonné le chantier pour laisser les lieux dans un piteux état.
FAOUZI SENOUSSAOUI
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Posté Le : 03/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Faouzi SENOUSSAOUI
Source : www.liberte-algerie.com