Les habitants d'une cité en colère

Les 46 logements destinés aux victimes du terrorisme construits en 1998, près de l'oued, dans le quartier périphérique de Boukhors à Saïda, sont exposés depuis janvier 2014 à un problème de buses d'égouts perforées suite aux travaux d'aménagement de l'oued par une entreprise algérienne. Depuis lors, des odeurs nauséabondes sont devenues le quotidien de ces citoyens qui ont écrit à toutes les autorités mais en vain. Le rejet de ces eaux usées a fait ressortir une végétation sauvage et de l'eau noirâtre stagnante. Cette situation perdure depuis plus de deux ans, selon les plaintes de l'association des 46 logements. Les responsables sont venus et ont constaté l'ampleur des dégâts. La situation risque de s'aggraver et d'engendrer de nombreuses maladies et les fondations des logements risquent d'être sérieusement touchées si une solution urgente n'est pas prise.