Les habitants d'Areken protestent contre les retards dans les projets

Les habitants d'Areken (à 250 km de Djanet) ont fermé, depuis lundi dernier, la route reliant Djanet à Tinalkoum (frontière algéro-libyenne). Ils entendaient protester contre le retard accusé dans la réalisation des projets du développement de leur région.Plusieurs revendications ont été exprimées par les protestataires. Ils demandent notamment l'achèvement du projet de l'alimentation électrique qui traîne, selon eux, « depuis plusieurs années ». « Trois entrepreneurs ont été sélectionnés pour achever l'opération d'électrification de notre village à partir de Tinalkoum mais aucun d'entre eux n'a entamé les travaux », ont-ils révélé. Les projets de réalisation d'un barrage, de mise en place d'un réseau AEP, d'une salle multiservices et la réfection de la route sont à l'arrêt. « Ils sont pourtant inscrits depuis plusieurs années », ont déploré les habitants en colère. Ces derniers réclament aussi la présence en permanence d'un médecin et d'un infirmier dans le centre de santé pour assurer les premiers soins aux malades. Le transport scolaire des élèves fait aussi défaut. Les parents réclament une solution à ce problème de manière à « assurer les navettes pour leurs enfants scolarisés dans le CEM et aux résidents à l'internat de Djanet, durant les week-ends et les vacances scolaires ».Quelque 200 personnes ont pris part à cette protestation, soit la totalité des habitants de ce village isolé.