Algérie

«Les groupes islamistes armés n'opposent aucune résistance»



«Les groupes islamistes armés n'opposent aucune résistance»
Les forces armées françaises et maliennes ont pris le contrôle de l'aéroport de Kidal, dernière grande ville du nord du pays qui était sous le contrôle de groupes armés islamistes. Les combattants islamistes n'ont pas résisté et ont fui dans le désert.
Les forces françaises sont à Kidal, a indiqué le porte-parole de l'état-major des armées à Paris, le colonel Thierry Burkhard. Il a confirmé les déclarations d'un responsable de l'administration locale, qui indiquait que l'aéroport de la ville avait été repris aux groupes islamistes. Les groupes armés islamistes qui avaient menacé de «brûler» la terre sous les pieds des envahisseurs ont pris la fuite avant même l'arrivée des troupes françaises et maliennes. Même si les islamistes ne se sont pas exprimés sur leur retrait, tout pense à croire qu'ils ont dû certainement renoncé de retrouver le «paradis» comme ils l'avaient souhaité. Les armées malienne et française avaient déjà repris, ces derniers jours, les deux plus grandes villes du nord du Mali, Gao et Tombouctou, sans rencontrer de résistance. En prenant Kidal, les forces armées font basculer la dernière grande ville occupée par les islamistes dans la région. Des sources dignes de foi indiquent que les principaux responsables des groupes islamistes, dont le dirigeant d'Ansar Dine Iyad Ag-Ghali et le sanguinaire Abou Zeïd, un des émirs d'Aqmi, se sont réfugiés dans les montagnes situées à proximité de la frontière algérienne. En outre, des centaines de personnes ont fui Kidal vers des villages plus au nord, vers l'Algérie, selon le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU, qui affirme que l'accès à la nourriture et aux biens de première nécessité a été sérieusement affecté par le conflit et la fermeture de la frontière. La gestion de ces deux volets ouvre une nouvelle phase dans l'intervention française au Mali. Des sources qui restent à confirmer indiquent que des forces maliennes ont commis des exactions contre les Arabes qui soutenaient auparavant les groupes islamistes. Deux organisations de défense des droits de l'Homme ont demandé, mercredi, l'ouverture en urgence d'une enquête sur des allégations d'exactions commises par l'armée malienne. Elles réclament l'envoi d'observateurs des Nations unies. HRW a dit enquêter sur des «allégations d'exactions graves impliquant des membres de l'armée malienne depuis l'intensification des hostilités». HRW affirme que ses enquêteurs sur le terrain «se sont entretenus avec des témoins oculaires de l'exécution de deux hommes touareg par des soldats dans le village de Siribala, près de Niono».


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