1- Introduction : L’art rupestre gravé exprime le plus haut degré d’évolution des cultures préhistoriques, comme il exprime leur développement psychologique et social. L’Afrique du Nord est une région considérablement riche en sites d’Art pariétal, suscitant la curiosité de nombreux chercheurs, explorateurs, archéologues et ethnographes1 2 . Le thème de cet article concerne l’étude d’un site à gravures rupestre du nom de «Kaf E’zmam», mais auparavant il parait nécessaire de présenter un bref historique sur les importantes découvertes de ce registre archéologique riche en fond et en forme, et de souligner quelques problèmes relatifs à la chronologie de l’art rupestre gravé. Les premières découvertes de gravures rupestres en Algérie, remontent à la fin du 19eme siècle, précisément en 1847 par le docteur Félix Jacquot dans les monts des Amour en Algérie occidentale3 . Durant ses recherches géologiques en 1892, G.B.M Flamant a signalé la présence d’une vingtaine de stations. Ces travaux ont été les prémices d’une méthodologie qui inspira tous les chercheurs qui lui ont succédé et reste jusqu'à aujourd’hui d’actualité. Son ouvrage « Les Pierres écrites» a été publié après sa mort4 . D’autres chercheurs ont publié des travaux remarquables à l’instar de : A. Pomel (de 1893 à 1898), Stéphane Gsell (de 1901 à 1927), L. Joleaud (de 1918 à 1938), L. Frobenius et H. Obermaier (en 1925), l'Abbé H. Breuil (de 1931 à 1957), et surtout R. Vaufrey qui de (1935 à 1955), à partir de plusieurs prospections sur le terrain a publié plus de 36 stations dont certaines étaient inédites5 6 7 .
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Posté Le : 12/05/2021
Posté par : staifi
Ecrit par : Bellahreche Hocine Département d’Histoire & d’Archéologie Université de Sétif 2.