Algérie

Les grands savants



Cheikh Ali Al-Jifrî Dans son enfance, Cheikh Ali eut le privilège d’être éduqué pendant douze années, sans interruption, par le noble savant yéménite, le sieur connaisseur de Dieu, Cheikh Al-Habîb Abdelkader Ibn Ahmed Ibn Abderrahmane As-Saqqâf. Ce dernier veilla à éduquer le jeûne Ali, à le former scientifiquement et à lui enseigner les bases du cheminement vers Dieu. C’est pour cela que Cheikh Ali Al-Jifrî voue un amour tout à fait particulier à Cheikh ‘Abd Al-Qâdir As-Saqqâf, veille à lui rendre visite régulièrement et à l’honorer. Il se forma également dans sa jeunesse auprès d’autres prédicateurs et savants, comme Al-Habîb Ahmed Machhour Al-Haddâd et Al-Habîb Hâmid Al-Haddâd, que Dieu leur fasse miséricorde.Al-Habîb Abû Bakr Ibn Ali Al-Mashhûr contribua à son éducation et sa formation intellectuelle, alors que Cheikh Hasan Chaddâd enracina dans son coeur l’amour du Messager de Dieu - paix et bénédiction de Dieu sur lui. Cheikh Ali Al-Jifrî bénéficia en outre des exhortations de Cheikh Ahmad Al-Ahdal qui faisaient naître en lui une langueur pour les récits des pieux Serviteurs de Dieu. Il côtoya également son oncle paternel Cheikh Muhammad Ibn Ali Al-Jifrî qui étudia d’abord à Tarîm auprès du noble Cheikh Abd Allâh Ash-Shâtirî, puis poursuivit sa formation religieuse à Al-Azhar en Égypte, avant de revenir au Yémen pour fonder la première institution appelant à l’indépendance du pays et à son unité, mettant en valeur la miséricorde et la lumière de l’Islam. Il écoutait son oncle parler de Tarîm et de son Cheikh, l’Imâm Abdallah Ash-Shâtirî. Cela influença indubitablement l’image que le jeune Ali se faisait du berceau de sa famille au Yémen et renforça son attachement à la méthodologie des savants de cette région - méthodologie à laquelle il avait goûté auprès de Cheikh Abdelkader As-Saqqâf. Par ailleurs, il fréquenta des savants parmi les cousins de son père, comme Cheikh Abdallah Ibn Alawî Ibn Mohamed Al-Jifrî, Cheikh ‘Abd Allâh Hasan Ibn Mohamed Al-Jifrî, Cheikh Ali Hasan Ibn Mohamed Al-Jifrî, et Cheikh ‘Alawî Hasan Ibn Mohamed Al-Jifrî. Il fut sensible aux propos de la noble dame Safiyyah Al-Jifrî, la tante paternelle de sa mère, qui lui parlait de l’amour des pieux prédécesseurs, du bien et de la bienfaisance. Il retourna au Yémen, qui avait alors retrouvé son unité, et s’inscrivit à l’Université de San‘â’, en Faculté des Lettres, Département des Etudes Islamiques. En parallèle de cette inscription, il intégra l’institut d’Al-Baydâ’, la célèbre institution fondée et dirigée par l’érudit Cheikh Mohamed Ibn Abdallah Al-Haddâr, que Dieu lui fasse miséricorde. C’est là que le chemin de Ali Al-Jifrî croisa celui de son jeune Cheikh, le prédicateur distingué, Al-Habîb Omar Ibn Hafîdh qui dispensait des cours dans cette institution. Cheikh Omar le combla de ses soins et contribua à sa formation à la prédication et à son raffinement spirituel. Pendant son parcours à Al-Baydâ’, il renonça au cursus de l’Université de San‘â’. Il vit en effet que le niveau de science qu’il acquérait auprès de ses maîtres à l’institut d’Al-Baydâ’ et dans leurs assemblées dépassait manifestement celui des cours de l’université. D’autre part, il remarqua que dans des parties du programme de l’université, certaines opinions sont imposées comme unique position valable, sans respecter la pluralité des opinions qui existent chez les savants considérés ni la divergence des Imâms de la Communauté dans certaines questions conflictuelles. Cette vision réductrice alla à l’encontre de la méthodologie à laquelle adhère Cheikh Ali et le motiva pour quitter l’université. A suivre




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