Cheikh Al-Habîb Sâlim Achatiri Manifestement, Cheikh Sâlim grandit dans un environnement teinté de sagesse, de prédication et d’ascétisme. Toutes les conditions étaient favorables pour qu’il avance dans le sillon fertile de son père et de ses frères. Ainsi, a-t-il étudié dans sa jeunesse auprès des disciples de son père dans le Ribât de la ville Tarîm. Puis, en 1956, il partit en Arabie pour acquérir la science auprès de ses plus célèbres savants, comme l’Imam ‘Alawî Ibn ‘Abbâs Al-Mâlikî Al-Hasanî qui enseignait, entre autres, la jurisprudence malékite à la Mosquée Sacrée.La richesse du patrimoine juridique islamique était traduite par une longue tradition d’enseignement des quatre écoles juridiques prévalentes - hanafite, malékite, shaféite et hambalite - au sein de la Mosquée Sacrée par des spécialistes de chaque école. Maintenue à travers les âges, cette tradition fut, hélas, suspendue récemment sous la pression de certaines figures religieuses officielles du Royaume saoudien hostiles à cette pluralité et à cette richesse juridique. Cheikh Sâlim profita de son séjour dans la ville sacrée et suivit des cours au Centre des Études Religieuses à la Mecque Honorée dont il reçut un haut diplôme d’études. De retour à sa terre natale en 1961, il se consacra à l’appel à Dieu, la prédication et l’enseignement des disciplines islamiques notamment dans la ville d’Aden où il fut l’Imam de la Mosquée de Abou Bakr Ibn Abdallah Al-Aydarous. Mais La popularité croissante de Cheikh Sâlim auprès des habitants de sa ville poussa des jaloux à essayer de lui nuire et, en 1976, il survécut à une tentative d’assassinat organisée par le pouvoir installé à l’époque. Il visita divers pays tels que Oman, les pays du Golfe et d’Asie du Sud-Est ainsi que des pays du continent africain, pour appeler à Dieu et diffuser le message de l’Islam et ses vertus. En 1991, les efforts conjoints de Cheikh Sâlim et de son frère Cheikh Hasan permirent la réouverture du Ribât de Tarîm suite à la proclamation de l’unification du Yémen en 1990. Des liens solides lient Cheikh Sâlim aux autres centres religieux et prédicateurs de Tarîm, comme Al-Habîb Omar Ibn Hafîdh, le directeur de Dâr Al-Mostafâ. Actuellement, il dirige le Ribât, y enseigne, et participe aux cercles de science et de prédication à Tarîm et dans d’autres villes. Il souhaite revivifier le patrimoine islamique auprès des nouvelles générations en leur enseignant le message divin par la sagesse et la bonne exhortation. Qu’Allah - Exalté soit-Il - bénisse ses efforts et le rétribue généreusement. Suite et fin
Posté Le : 15/01/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com