Algérie

Les grands du monde planchent sur le dossier à Berlin



Les grands du monde planchent sur le dossier à Berlin
Berlin accueillera aujourd'hui une réunion sur la Libye, un pays divisé entre deux autorités, l'une à Tobrouk, l'autre, à Tripoli, depuis le renversement du régime de Mouammar El Guedhafi en 2011 et confronté à une montée en puissance de Daech. Outre les parties politico-militaires libyennes impliquées dans le dialogue initié par les Nations unies à Alger, Tunis, Le Caire, Rabat et Bruxelles, elle regroupera les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, de l'Union européenne, de l'Italie, d'Espagne, d'Allemagne, des pays voisins de la Libye et l'émissaire onusien, Bernardino Leon. Objectif assigné à cette réunion : amener les différentes parties à s'entendre sur la formation d'un gouvernement d'union nationale d'ici le mois de ramadhan. « Il n'y a pas de solution militaire en Libye. Une solution politique est la seule option. En l'absence d'accord, les combats s'intensifieront et la Libye toute entière sera perdante », indique la mission de soutien des Nations unies en Libye (MISNUL) qui a, en sus des nombreuses initiatives qu'elle a prises depuis septembre dernier, « innové » lundi, au lendemain d'un appel du G7 aux Libyens à des « décisions politiques audacieuses » pour sortir leur pays du chaos, en lançant une campagne de presse avec pour slogan « Ensemble pour la paix en Libye ». Lundi, les dirigeants du G7, réunis en sommet, en Bavière, dans le sud de l'Allemagne, ont exhorté les Libyens de tous bords à « déposer les armes ». Le même jour, dans la soirée, Bernardino Leon a remis aux Libyens sa quatrième mouture d'un projet d'accord. Ceux-ci devront soumettre ce texte, qui compte 69 articles, à leur Parlement respectif. Ce projet prévoit la formation, pour un an, d'un gouvernement d'union, avec la désignation d'un Premier ministre disposant d'un mois pour soumettre sa composition au Parlement. L'émissaire de l'ONU a indiqué la semaine passée sa disponibilité à fournir une liste de noms de personnalités susceptibles d'intégrer un gouvernement d'union nationale dès la signature d'un accord. Réunis dimanche au Caire, des responsables égyptiens, algériens et italiens ont apporté leur soutien aux tractations actuelles menées par les Nations unies, ont appelé à une solution politique et réitéré leur « ferme opposition à toute solution militaire ». Mais, préviennent-ils, « si un accord politique n'est pas trouvé, l'instabilité que connaît le pays risque de prolonger la crise avec des effets particulièrement néfastes et graves sur les Libyens eux-mêmes ».




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