Les grandes man'uvres commencent Election présidentielle de 2014

A moins de dix-huit mois de la tenue de l'élection présidentielle de 2014, la classe politique ne semble pas encore, du moins en apparence, être focalisée sur cet événement politique majeur. En apparence seulement, car, comme l'accréditent certaines informations et autres écrits parus ces derniers temps sur les colonnes de quelques journaux, on a la nette impression que les grandes man'uvres autour de cet événement ont bel et bien commencé. Certaines personnalités, que l'on présente dans les chaumières comme de probables potentiels candidats, affichent d'ores et déjà leurs ambitions, même si elles ont pris le soin de ne pas le faire de manière directe. Ali Benflis et Liamine Zeroual font ainsi partie du lot. L'ex-Premier ministre et ex-secrétaire général du FLN, Ali Benfis, aurait, à en croire le journal arabophone El Khabar, déjà entamé les preparatifs en prévision de cette élection présidentielle. Dans son édition d'hier, ce journal a, en effet, rapporté une information selon laquelle Benflis a tenu une réunion secrète avec des proches et leur a clairement signifié son intention de se porter candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Ce d'autant, à en croire toujours ce journal, que Benflis, comme il l'a révélé à ses proches et fidèles lors de cette réunion, a reçu des garanties que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas l'intention de briguer un quatrième mandat. Depuis son échec à l'élection présidentielle de 2004, remportée, est-il besoin de le rappeler, par l'actuel locataire du Palais d'El Mouradia, Ali Benflis s'est totalement éclipsé de la scène politique nationale. Une éclipse qui a donc duré presque dix années au cours de laquelle on ne lui a connu aucune activité politique. Totalement en retrait de la scène il n'a pas, non plus, fait de déclarations ou accordé le moindre entretien aux organes de la presse nationale. C'est pourquoi les observateurs accordent un grand intérêt à cette information qui a, sans doute aucun, été distillé, à dessein, par les proches de Benflis. Mais il n'y a pas que Benflis dont le nom a été évoqué ces derniers jours puisque l'ex-président de la République, Liamine Zeroual, a fait lui aussi parlé de lui. Un quotidien national a en effet ouvert ses colonnes à un ex-chargé de mission à la présidence de la République, qui a, dans une longue contribution annoncée en «Une», fait l'éloge de Liamine Zeroual. Ce qui n'est pas passé inaperçu puisque d'aucuns, à juste titre d'ailleurs, ont vite compris que l'ex-président de la République de 1995 à 1999, pourrait être un potentiel candidat en 2014. A moins que cette contribution fort élogieuse, intitulée d'ailleurs : "Ce que l'Algérie doit à Liamine Zeroual", ne soit une tentative visant à forcer la main à cet ancien président de la République. Car Liamine Zeroual s'est lui aussi totalement éclipsé de la scène politique depuis qu'il a quitté ses fonctions en 1999 et a, depuis, refusé toutes les sollicitations tendant à le faire revenir sur la scène nationale en briguant de nouveau le poste de président de la République. Rappelons, à ce propos, son communiqué diffusé la veille de l'élection présidentielle de 2009 où il a indiqué avoir renoncé à un retour à la vie politique. Zeroual, a-t-il depuis changé d'avis ' On en saura davantage dans les mois à venir.
Cela dit, ces deux faits attestent incontestablement de l'effervescence qui commence à être perceptible. Tous les faits et gestes de certains politiques sont passés au peigne fin et décryptés au moindre détail par les analystes qui essayent de leur trouver des liens avec la prochaine élection présidentielle. Pour l'exemple, la création d'un mouvement de redressement au RND, que préside Yahia Guidoum, est considérée comme un acte visant à barrer la route à Ahmed Ouyahia, soupçonné de nourrir l'ambition de se porter candidat. Avant Ouyahia; Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN, a vécu le même scénario. C'est dire que les grandes man'uvres autour de cette élection battent déjà leur plein même si les politiques ne cessent de dire que cette échéance est encore lointaine.
A moins de dix-huit mois de la tenue de l'élection présidentielle de 2014, la classe politique ne semble pas encore, du moins en apparence, être focalisée sur cet événement politique majeur. En apparence seulement, car, comme l'accréditent certaines informations et autres écrits parus ces derniers temps sur les colonnes de quelques journaux, on a la nette impression que les grandes man'uvres autour de cet événement ont bel et bien commencé. Certaines personnalités, que l'on présente dans les chaumières comme de probables potentiels candidats, affichent d'ores et déjà leurs ambitions, même si elles ont pris le soin de ne pas le faire de manière directe. Ali Benflis et Liamine Zeroual font ainsi partie du lot. L'ex-Premier ministre et ex-secrétaire général du FLN, Ali Benfis, aurait, à en croire le journal arabophone El Khabar, déjà entamé les preparatifs en prévision de cette élection présidentielle. Dans son édition d'hier, ce journal a, en effet, rapporté une information selon laquelle Benflis a tenu une réunion secrète avec des proches et leur a clairement signifié son intention de se porter candidat lors de la prochaine élection présidentielle. Ce d'autant, à en croire toujours ce journal, que Benflis, comme il l'a révélé à ses proches et fidèles lors de cette réunion, a reçu des garanties que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n'a pas l'intention de briguer un quatrième mandat. Depuis son échec à l'élection présidentielle de 2004, remportée, est-il besoin de le rappeler, par l'actuel locataire du Palais d'El Mouradia, Ali Benflis s'est totalement éclipsé de la scène politique nationale. Une éclipse qui a donc duré presque dix années au cours de laquelle on ne lui a connu aucune activité politique. Totalement en retrait de la scène il n'a pas, non plus, fait de déclarations ou accordé le moindre entretien aux organes de la presse nationale. C'est pourquoi les observateurs accordent un grand intérêt à cette information qui a, sans doute aucun, été distillé, à dessein, par les proches de Benflis. Mais il n'y a pas que Benflis dont le nom a été évoqué ces derniers jours puisque l'ex-président de la République, Liamine Zeroual, a fait lui aussi parlé de lui. Un quotidien national a en effet ouvert ses colonnes à un ex-chargé de mission à la présidence de la République, qui a, dans une longue contribution annoncée en «Une», fait l'éloge de Liamine Zeroual. Ce qui n'est pas passé inaperçu puisque d'aucuns, à juste titre d'ailleurs, ont vite compris que l'ex-président de la République de 1995 à 1999, pourrait être un potentiel candidat en 2014. A moins que cette contribution fort élogieuse, intitulée d'ailleurs : "Ce que l'Algérie doit à Liamine Zeroual", ne soit une tentative visant à forcer la main à cet ancien président de la République. Car Liamine Zeroual s'est lui aussi totalement éclipsé de la scène politique depuis qu'il a quitté ses fonctions en 1999 et a, depuis, refusé toutes les sollicitations tendant à le faire revenir sur la scène nationale en briguant de nouveau le poste de président de la République. Rappelons, à ce propos, son communiqué diffusé la veille de l'élection présidentielle de 2009 où il a indiqué avoir renoncé à un retour à la vie politique. Zeroual, a-t-il depuis changé d'avis ' On en saura davantage dans les mois à venir.
Cela dit, ces deux faits attestent incontestablement de l'effervescence qui commence à être perceptible. Tous les faits et gestes de certains politiques sont passés au peigne fin et décryptés au moindre détail par les analystes qui essayent de leur trouver des liens avec la prochaine élection présidentielle. Pour l'exemple, la création d'un mouvement de redressement au RND, que préside Yahia Guidoum, est considérée comme un acte visant à barrer la route à Ahmed Ouyahia, soupçonné de nourrir l'ambition de se porter candidat. Avant Ouyahia; Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du FLN, a vécu le même scénario. C'est dire que les grandes man'uvres autour de cette élection battent déjà leur plein même si les politiques ne cessent de dire que cette échéance est encore lointaine.