Algérie

Les grandes man'uvres



A moins d'une semaine des grandes man?uvres, qui interviendront le 18 avril prochain sous le signe de l'Assemblée Générale des travailleurs Sider, précédant les élections des nouveaux membres du conseil syndical, c'est véritablement le branle-bas de combat au complexe sidérurgique El Hadjar. Encore une fois, en pareille circonstance, un appel est lancé à quelque 5000 agents et cadres de faire de cette date, un symbole de relance et de réussite de la production sous toutes ses formes.Il s'agit pour le bureau sortant que préside Noureddine Amouri de préparer les listes des candidats en mesure de représenter des travailleurs dans chaque atelier et des urnes appelées à contenir les centaines de bulletins de vote. C'est pourquoi, les ruades et autres mauvais comportements et indisciplines sont interprétés comme étant le propre de ceux à la recherche de moyens de déstabilisation qu'ils n'arrivent pas à trouver. Le ronflement du Haut-Fourneau et les soupirs de tout instant des moyens de production qui l'accompagnent, sont présents pour confirmer que la production a dépassé le verbiage et la médisance. La déstabilisation du complexe sidérurgique El Hadjar a tendance à se laisser apprivoiser par le feu et les flammes des gueuses. On est loin de la période ArcelorMittal Algérie où, sous les yeux condescendants du partenaire étranger, on faisait semblant de réparer une panne sur un outil de production irréparable. Ce mois d'avril est aussi celui du grand changement à la tête de la direction générale du groupe Sider. Pourrait-il éviter la mise au placard que certains gestionnaires dans le secteur public et privé auraient proposés aux institutions de l'Etat ' Les démentis fusent de partout y compris du côté des différentes sections syndicales. Il est beaucoup plus question de développement de la production dans différentes et nombreuses entreprises. A l'exemple du complexe Sider El Hadjar où, la production doit atteindre 1,1 million de tonnes/an dans une première phase pour enclencher les 2 millions tonnes ans par la suite. Pour les uns, ce sont 700 pour d'autres 900 millions de dollars qui ont financé la remise en état de tout le système de production du fer et de l'acier. C'est-à-dire du Haut-Fourneau aux deux laminoirs. Il est également question de réalisation d'une unité de réduction directe pour la production d'éponge de fer. Malgré nos multiples tentatives, il nous a été impossible d'en savoir plus auprès des responsables de l'entreprise. Il y a également la production du «C 45». Il s'agit d'un acier spécial initialement importé à fort prix en devises pour satisfaire nos besoins et dont la production est désormais assurée au pays. Selon un des responsables Sider, la production de ce type d'acier permettra à l'Algérie d'amortir ses investissements. Comme elle lui permettra d'élargir la gamme des produits algériens pouvant lui permettre d'ambitionner s'imposer à l'exportation. Cette nouvelle démarche a fait vibrer le marché de l'emploi. Il en a déjà résulté, depuis quelques mois, le recrutement de 300 travailleurs entre cadres et agents. Cette situation pourrait se renforcer avec l'élection de nouveaux membres du syndicat. Avec leurs anciens homologues, ces derniers pourront apporter leur pierre à l'échafaudage de la production et de la productivité. Il reste cette autre affaire. Elle implique d'anciens cadres syndicalistes. Ils ont été cités à comparaître à la barre des témoins. C'est du moins la suite qui nous a été communiquée quant à en savoir plus sur ce dossier volumineux et très poussiéreux. Apparemment beaucoup plus qu'il ne le faut pour présenter un quelconque intérêt quant à un éventuel remboursement du préjudice. Il aurait été subi de 2003 à 2006 soit quelques années après la création par ArcelorMittal Algérie, d'une unité de production à El Hadjar. L'Algérie y avait adhéré pour un partenariat à hauteur de 70%, au profit de son partenaire étranger. Les représentants algériens des entreprises Sider et Alfatube, s'étaient partagée le reste. Alors que l'on s'attendait à une reprise en mains de la situation, il s'est produit tout le contraire.


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