Algérie

Les grandes batailles de Ramadhan



LA CONQUÊTE DE LA MECQUE Après cela, hommes et femmes vinrent faire serment d’allégeance auprès du Messager d’Allah, parmi les femmes se trouvait Hind Bent Otba. Arrivée devant le Messager elle demanda son pardon pour ce qu’elle avait fait par ignorance. L’acceptation de l’allégeance se faisait par un serrement de mains. Le Messager d’Allah dit à Omar serrez vous la main en signe d’accord et pardonne leur en mon nom. Omar fit ce que le Prophète lui dit. Le Messager d’Allah ne donnait jamais la main, ni ne touchait une femme ou ne se laissait toucher par elle à moins qu’elle ne fut l’une de ses épouses. Certains de ceux dont le Prophète avait autorisé le meurtre furent tués, d’autres se convertirent. Ibn Hicham rapporte que Foudala Ben Omaïr al Laithi tenta de tuer le Messager d’Allah alors qu’il faisait les circuits sacrés autour de la Kaâba. Quand il s’approcha du Prophète, celui ci lui demanda s’il s’appelait Foudala, il lui répondit par l’affirmative. Le Prophète lui dit «A quoi pensais tu ?, «je pensais à Dieu» répondit Foudala. Le Messager d’Allah sourit et lui dit «Implore le pardon du Seigneur» puis il posa sa main contre la poitrine de Foudala pour l’apaiser. Ce dernier raconte :«Quand il retira sa main, je l’aimais plus que tout autre créature de Dieu». En rentrant chez lui, Foudala croisa une femme qui lui plaisait et avec laquelle il avait pris l’habitude de causer. Elle l’interpella : «Viens me faire un brin de causette !» Il lui répliqua :»Dieu et l’Islam m’en défendent. Je leur suis soumis depuis le jour où Mohamed brisa les idoles et fit paraître au grand jour la religion de Dieu en jetant dans l’ombre celle des idoles». Al Boukhari a rapporté d’après Ibn Abbas que le Prophète passa dix neuf jours à la Mecque pendant lesquels il raccourcit la prière, en se contentant de deux rakaâtes pour les prières en comportant quatre. CE QU’IL FAUT EN TIRER Nous sommes à même de saisir l’importance de la mission du Prophète, le sens de ses évènements, ses secrets et les lois divines qu’elle implique, tout cela concrétisé devant nos yeux. Nous comprenons la portée de l’émigration et le sens du sacrifice de la terre, de la patrie, des biens, de la famille et de la tribu pour la cause de l’Islam, car rien ne se perd si l’Islam demeure et toutes possessions ne servent à rien à celui auquel elles appartiennent s’il perd la foi en l’Islam.


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